Abonnés

Pro D2 - Carcassonne a une charnière en or

Par Didier NAVARRE
  • Samuel Marques et Dorian Jones ont été décisifs lors de ce derby audois. Cette victoire permet aux Carcassonnais de conserver leur place dans le top 6. Photo Stéphanie Biscaye
    Samuel Marques et Dorian Jones ont été décisifs lors de ce derby audois. Cette victoire permet aux Carcassonnais de conserver leur place dans le top 6. Photo Stéphanie Biscaye Midi Olympique - Stéphanie Biscaye
Publié le
Partager :

À Albert-Domec, l’USC a confirmé son succès de l’aller et reste plus que jamais candidat à la qualification. Dans ce derby de qualité, la charnière : Marquès - Jones a pesé sur le sort de la rencontre.

Les rencontres à Albert-Domec se suivent et se ressemblent pour le glorieux Racing. Lors de sa précédente visite le 16 mars 2018, les Orange et Noir avaient essuyé une cinglante défaite (52-17) laquelle avait envoyé le club de la Sous-Préfecture dans le troisième niveau national pour la première fois de son histoire. Cette fois, l’addition est moins salée (31-10), ce qui peut atténuer l’immense déception des Narbonnais qui ont vécu une bien sale soirée sur la pelouse de leur cher voisin. Outre la défaite à zéro point, le Racing a enregistré trois grosses blessures au niveau de sa première ligne : Geoffrey Moïse touché à l’épaule, un protocole commotion pour Mohamed Boughami et plus sérieux, les cervicales pour le droitier Pascal Cotet évacué vers le centre hospitalier de la ville.

Sur le sacro-saint contenu de la rencontre, ce vingtième derby de l’ère professionnelle, a basculé sur un fait de jeu entre la quarante-huitième et cinquantième minute. À ce moment de la partie, le score est acceptable pour le RCNM qui accuse un débours de sept unités (10-3). À hauteur des quarante mètres carcassonnais, Narbonne hérite d’une pénalité à l’issue d’une poussée favorable. Une pénalité dans le domaine du réalisable pour l’ancien carcassonnais, Lucas Méret. Or, Jérémy Chaput s’empresse de la jouer à la main, une tentative totalement infructueuse. La précieuse balle échoue dans les mains de Samuel Marqués qui exécute à la perfection un 50-22. Moins d’une minute après, Carcassonne bonifie cette initiative par une réalisation entre les poteaux de son centre, Guillaume Martocq.

50-22, l’arme à double tranchant

Quatre minutes après, le compère de Samuel Marqués, Dorian Jones a une fois nouvelle usé d’un 50-22, une arme à double tranchant dans le rugby actuel. À l’issue de cette phase de jeu, l’USC a enfoncé le clou par son « grand 8 », Tim Agaba (24-3). Au terme de ce troisième succès bonifié, l’USC passe désormais à la cinquième place et doit une fière chandelle à sa charnière. « Ce sont deux joueurs exceptionnels, déclare le manager, Christian Labit. Samuel et Dorian ont donné le ton de la rencontre, tous deux ont amené une plus value au débat. Dans l’orientation du jeu, ils ont toujours pris la bonne décision. »

Une charnière qui pour la première fois de la saison, a été titulaire au coup d’envoi. Pour la suite des évènements, l’USC peut nourrir des espoirs bien légitimes ce dont affirme Samuel Marqués « Maintenant, on ne risque plus grand chose, ne soyons pas frileux, allons chercher du bonheur d’autant que nous sommes maîtres de notre destin. Nous avons brûlé un joker à Aix-en-Provence, il faut aller cherche une performance à l’extérieur. 

Il reste cinq rendez-vous loin d’Albert-Domec : Vannes, Agen, Nevers, Grenoble et Béziers, les Carcassonnais n’ont que l’embarras du choix.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?