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Inévitable amertume pour les Bordelais après la courte défaite face au Racing

Par Jérôme Prevot
  • Yann Lesgourgues a subit la pression francilienne jusqu'au bout
    Yann Lesgourgues a subit la pression francilienne jusqu'au bout Icon Sport - Icon Sport
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L’UBB a cédé pour la première fois a domicile, à la dernière minute. En Gironde aussi, la période des doublons est difficile à vivre.

Le rendez-vous ne s’annonçait pas si facile pour les Bordelais, on le sentait avant la rencontre. Les forfaits de Louis Picamoles, de François Trinh-Duc, de Bastien Vergnes-Taillefer. Si l’on rajoute les sélectionnés, tout était réuni pour se faire piéger en beauté par un Racing finalement peu ponctionné par les équipes nationales. Même le fantasque Russel était là pour amener sa folie. Le Racing était revanchard aussi, après la défaite à domicile de l’aller. On a senti le coup de Jarnac arriver jusqu’à cet ultime tir de ben Vola Vola, un ancien de la maison bordelais.

Les premières minutes allaient dans ce sens, avec ce 0-6, cette première pénalité bien placée manquée par Mateo Garcia. On a pourtant vu de belles séquences bordelaises, favorisées par un jeu au pied d’occupation performant de Lesgourgues, un Jolmès en feu en première, capable de faire une chistéra croisée avec Kane Douglas après une percée ébouriffante. Alexandre Roumat aussi relevait le gant en position de numéro 8. Ben Tameifuna aussi se comportait en vrai cadre, impressionnant par ses charges au près contre son ancien club.

Bochaton à son avantage

Mais deux ou trois en-avant expliquent ce petit 7-6 à la pause et cette ultime opportunité annulée par une grosse séquence défensive des Parisiens. La qualité du jeu bordelais était incontestable, mais l’écart n’était pas creusé, les Parisiens tenaient la distance. Christophe Urios tenta un coup de poker à la pause en changeant toute sa première ligne, une façon de jouer à fond la carte du coaching dans toute sa subtilité puisqu’à ce poste, un remplacé peut toujours revenir. La partie, c’est le charme du rugby quand il ressemble aux échecs, ou au Risk. Le 13-13 à l’heure de jeu, nous confortait dans cette idée. le match devenait irrespirable et à mesure que les changements s’opéraient, Seuteni replacé à l’ouverture, Bielle-Biarrey, Masset utilisés en recours malgré leur jeune âge, Diaby de retour après plus de deux mois d’absence.

Puis justement, la première ligne d’origine fit son retour, la tactique du second souffle était à l’épreuve. Hélas, il ne l’a pas suffi. Christophe Urios a évoqué une équipe qui n’a pas cru suffisamment en elle près des lignes, alors que balle en main, elle a montré quelques éclats. Ce match aura finalement eu valeur de test majeur pour plein de talents en devenir. Le troisième ligne Pierre Bochaton se sera taillé la part du Lion dans le rôle d’un jeune travailleur de l’ombre. Il aura gagné quelques galons dans l’esprit du staff. C’est au moins ça de pris au terme d’une soirée amère, Elle eut le goût aigre de la potion réservée aux équipes de tête, celle des fameux doublons que, Toulouse, adversaire de la semaine prochaine a dû aussi absorber. C’est la rançon d’une première place si délicieuse jusqu’alors.

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