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TOP 14 - Tout n’est pas si noir à La Rochelle

Par Romain ASSELIN
  • Les Rochelais doivent rester collés au wagon de tête. La victoire ce week-end est impérative car les Maritimes ont rongé leur avance.
    Les Rochelais doivent rester collés au wagon de tête. La victoire ce week-end est impérative car les Maritimes ont rongé leur avance. Icon Sport
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Bien qu’éjecté des places qualificatives avant les vacances, le club à la caravelle a des armes en magasin pour contredire certains jugements parfois à l’emporte-pièce.

Neuf défaites. Déjà autant que sur l’ensemble de la phase régulière du précédent exercice de Top 14. Sept victoires. Soit "seulement" une de plus que Perpignan et Brive, candidats autoproclamés au maintien. Posé tel quel, le bilan rochelais a de quoi interpeller, eu égard aux ambitions de Brennus. Énième déconvenue à l’extérieur, la défaite sur le fil à Biarritz (27-24), juste avant la trêve, s’est révélée celle de trop pour les bouillants supporters maritimes vissés à leurs claviers. Un véritable torrent, sur les réseaux sociaux, de réactions indignées - certaines totalement démesurées - de suiveurs jaune et noir devenus, au fil du temps et par la force des choses, intransigeants.

Saison terminée, vraiment ? Il semble encore bien tôt pour tirer à ce point sur l’ambulance et enterrer le vice-champion de France en titre, dont le goal-average général (+117) est digne du trio de tête UBB-MHR-Lou. Certes, une troisième défaite à Deflandre, ce samedi contre Clermont, serait une sérieuse embûche de plus dans la besace maritime, avant d’aborder l’ultime ligne droite de l’intense course aux phases finales.

"On fait le dos rond"

Pour autant, le Stade rochelais, septième, reste encore à portée de fusil du wagon des qualifiables. Grâce, en partie, à ses neuf points de bonus – plus que tout autre équipe de l’élite – décrochés depuis le coup d’envoi du championnat. Neuf, comme le nombre de victoires sur les douze sorties qui ont précédé les revers contre Montpellier et le Biarritz olympique. Il s’en est même fallu de peu pour que le Stade rochelais ne réalise un sans-faute sur ladite douzaine. Il n’y a pas si longtemps, et encore davantage après le succès à Glasgow fin janvier, tout le monde ou presque s’accordait d’ailleurs à dire que le club à la caravelle était en passe de redevenir la machine à broyer du printemps 2021. Ne manquait plus, en somme, qu’un zeste de consistance et des doublures toutes au diapason. "On a une profondeur de banc mais quand vous avez les têtes d’affiche en moins… L’absence des internationaux et de certains blessés nous fait terriblement défaut, jugeait le président Vincent Merling, après le faux pas à domicile face à Montpellier, dans un entretien accordé à Canal +. On prend conscience de ce qu’a vécu Toulouse pendant des années, le fait d’avoir des effectifs diminués à une période cruciale du championnat. On fait le dos rond, on apprend. C’est pour ça qu’on est encore un club qui doit grandir. Il n’y a rien de linéaire dans la progression d’une équipe."

Les vacances vont-elles de nouveau agir comme un coup de fouet ? La saison passée, s’ils avaient mal négocié le dernier virage avant les congés préprintaniers, les coéquipiers de Romain Sazy s’étaient ensuite distingués avec cinq succès de rang. Ronan O’Gara, quitté groggy dans les couloirs d’Aguilera, n’en espère pas moins.

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