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Deuxième série - Affaire d’injure raciale à Sainte-Geneviève

Par Guillaume CYPRIEN
  • Mickaël Valoris, troisième ligne de Sainte-Geneviève-des-Bois, accuse un adversaire de Vélizy d’injure raciste. Lequel dément les faits. Une plainte a été déposée. Photo DR
    Mickaël Valoris, troisième ligne de Sainte-Geneviève-des-Bois, accuse un adversaire de Vélizy d’injure raciste. Lequel dément les faits. Une plainte a été déposée. Photo DR
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Deuxième série - Ile-de-France : un joueur de sainte-geneviève-des-bois accuse un adversaire de vélizy de lui avoir asséné une injure raciste. lequel dément les faits. l’affaire a été confiée à la justice.

La rencontre de Deuxième Série du championnat francilien entre Sainte-Gennevève-des-Bois et Vélizy, disputée lors du dernier week-end, s’est achevée par une altercation, et un dépôt de plainte. Mickaël Valoris, un troisième ligne de Sainte-Geneviève, accompagné de son président Philippe Grosset, s’est rendu mercredi au commissariat de sa ville pour déposer plainte contre Thomas José, un troisième de Vélizy. Il l’accuse d’avoir prononcé à son encontre une injure raciale. À la fin du match, les deux joueurs se sont retrouvés confrontés dans un moment de tension. Mickaël Valoris est venu soutenir son ouvreur aux prises avec le troisième ligne de Vélizy. Lequel, selon lui, lui aurait lancé au visage qu’il n’était qu’un "sale noir". Selon deux de ses partenaires, l’insulte aurait été répétée ensuite dans une autre version, "sale nègre", assortie d’un crachat. Cette deuxième agression verbale n’étant pas parvenue directement aux oreilles du plaignant. "Je n’ai jamais rien dit de tel", s’est défendu Thomas José, qui admet seulement le crachat. L’arbitre de la rencontre n’a rien signifié sur la feuille de match, tout en signalant deux faits distincts aux responsables des deux clubs.

Rien sur la feuille de match

Lors de cette fin de match un peu tendue, le directeur de jeu a été lui-même pris à partie. Un joueur de Vélizy est venu lui parler à dix centimètres du visage pour lui dire qu’il était nul. Il a rapporté l’incident aux dirigeants des deux clubs sans le notifier officiellement. Les deux dirigeants ont confirmé cette communication. S’agissant de l’injure raciste, "il a dit qu’un joueur lui avait signifié avoir été victime d’une insulte raciale, sans l’avoir entendue lui-même", a livré Sylvain Bernard, le patron des arbitres franciliens.

Une communication encore confirmée par les deux dirigeants. Mais totalement infirmée par le plaignant : "Après ce qui est survenu, je suis parti au vestiaire sans parler à personne, ni à l’arbitre. J’étais juste énervé, et je ne pensais pas du tout porter l’affaire plus loin. Mais en discutant avec mes responsables de club, j’ai perçu la gravité de ce qui s’était passé, et j’ai décidé de porter plainte." Dans sa plainte, il a associé ses deux partenaires témoins de l’altercation, dont l’un est policier assermenté. "Nous sommes un club qui ne laisse rien passer, a commenté son président Philippe Grosset. Nous avions vécu il y a une dizaine d’années une vilaine affaire de pédophilie, et nous avions été au bout des choses. Il en ira de même pour cette affaire. Notre maire nous a assurés de son soutien total. Il n’est pas question de laisser les choses en l’état. Le climat qui règne sur nos terrains de rugby doit être assaini." "Je vais porter plainte à mon tour pour diffamation. Je répète que je n’ai rien dit de tel", a réagi Thomas José, le troisième de Vélizy. Affaire à suivre.

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