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Mal en point, Biarritz veut encore se battre

Par Pablo ORDAS
  • Kerman Aurrekoetxea est le seul demi de mêlée disponible du BO ce dimanche. Photo Diarmid Courrèges
    Kerman Aurrekoetxea est le seul demi de mêlée disponible du BO ce dimanche. Photo Diarmid Courrèges
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Derniers, sur une série de cinq défaites en championnat et touchés par de nombreuses blessures, les Basques veulent toujours croire en leurs chances de maintien.

"Il reste dix matchs, tout est possible." La voix posée, mardi après-midi, Matthew Clarkin a rappelé que son équipe était loin d’être condamnée et toujours en course pour sauver sa place en Top 14. Et ce, même si elle est passée au travers d’un mois de janvier important pour sa survie dans l’élite. "Nous savions que cette année serait difficile et c’est bien le cas, concède-t-il. Cependant, on ne va pas commencer à lâcher quoi que ce soit, même si c’est dur, parce que nous arrivons à une période charnière, avec notre effectif loin d’être au complet." En effet, les Basques sont toujours handicapés par une quinzaine d’absents. Dimanche, contre les Maritimes, ils devraient d’ailleurs démarrer le match avec une charnière Aurrekoetxea-Bosch, en croisant les doigts pour qu’elle tienne quatre-vingts minutes. Pour cause, avec Darbo, Couilloud, Cubelli et Perraux à l’infirmerie, les solutions pour dépanner sont minimes. Brett Herron est incertain, Romain Lonca a disputé quelques rencontres avec le numéro dix dans le dos pendant ses années bordelaises. Joe Jonas peut jouer partout derrière et s’il est aujourd’hui le plan B à la mêlée, il n’est pas impossible, non plus, de voir la pépite sud-africaine dépanner à l’ouverture.

Davantage de maîtrise sur la fin

C’est donc dans un contexte délicat que les Basques accueillent le Stade rochelais ce week-end. S’ils veulent l’emporter et se relancer, les Basques devront d’abord tenir face à la densité physique des Maritimes, puis montrer davantage de maîtrise dans les moments clés. En effet, lors de ses derniers matchs à domicile, Biarritz s’est avant tout incliné, car il n’a pas bien géré la fin de match. "Souvent, les équipes que nous affrontons font rentrer des internationaux, note Matthew Clarkin. Nous, sur le banc, nous avons des mecs du centre de formation ou des joueurs qui découvrent le Top 14. Ils n’ont pas forcément l’habitude de ce type de match à fort enjeu, à ce niveau d’intensité. C’est peut-être plus compliqué à gérer."

Conscient de ce problème, le directeur sportif souligne que le BO est "toujours en apprentissage". Ici, il fait référence à la jeunesse de ses piliers ou au manque d’expérience globale de l’équipe en Top 14. Clarkin estime aussi que les blessures en pagaille ne permettent pas une préparation idéale. "Ce n’est pas une excuse mais ça perturbe, affirme-t-il. Vous savez, il y a quelques mois, nous avons pu avoir une certaine concurrence, les joueurs n’étaient jamais trop sûrs d’avoir une place dans l’équipe et cela a permis que tout le monde soit performant. Maintenant, nous préparons les rencontres sans savoir si nous aurons assez de joueurs pour former une équipe. Mais c’est à nous de trouver le moyen de bien rebondir et de changer la dynamique actuelle."

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