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Orléans, la bonne passe !

Par Guillaume CYPRIEN
  • Depuis décembre, les joueurs d’Orléans ont redressé la tête et trouvé la bonne carburation. Ce qui leur permet de s’installer à la première place de leur groupe. Photo DR
    Depuis décembre, les joueurs d’Orléans ont redressé la tête et trouvé la bonne carburation. Ce qui leur permet de s’installer à la première place de leur groupe. Photo DR
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Fédérale 2 - Les orléanais ont pris la première place de leur poule en alignant quatre résultats très convaincants.

Dix années après la double relégation sportive et financière qui les avait fait chuter en Fédérale 3, les Orléanais se sont positionnés pour retrouver une place en Fédérale 1. En l’espace de quatre matchs, quatre réussites marquantes, ils se sont portés en tête de leur groupe de Fédérale 2. Les anciens leaders du Puc viennent de mordre la poussière sur leur terrain (27-22), ce qui a provoqué l’inversion de leurs positions au classement. Juste avant, au moment de la reprise du championnat, les Orléanais s’étaient imposés aussi à Dole avec largesse (10-22), là où tout le monde avait perdu avant eux.

On rajoute un autre succès à l’extérieur pris à Chalon-sur-Saône (12-36), et un match nul tiré d’un déplacement périlleux à Ris-Orangis (20-20), et on obtient un parcours vraiment très convaincant. "Il s’est passé quelque chose humainement depuis que nous avons repensé notre façon de nous entraîner", estime le manager Jimmy Bellouet.

La réunion du mois de décembre

Au début du mois de décembre, avec son équipe technique, Lejava Zaal (défense-ruck), David Papillon (touche), Dinu Filip (mêlée et maul), et Sankho Soufiane (préparateur physique), juste après une mauvaise défaite concédée à la maison contre Orsay, ils avaient décidé de modifier certains aspects de leurs méthodes de préparation. Le repositionnement de certains joueurs sur le terrain, une certaine préférence donnée à ceux qui offraient le plus de garanties sur le plan de l’engagement physique, le changement - contraint - de capitaine, la modification de certaines séquences de travail, et d’intensité de travail, "ont provoqué un déclic dans le groupe, et une assurance dans nos moyens d’action."

Les Pucistes, par exemple, ont buté sur leur défense, très sûre d’elle-même, qui a contrôlé leurs vagues offensives sans jamais craquer lors des vingt dernières minutes de leur opposition. Les Orléanais se sont comportés en patron. Un peu comme leurs espoirs. Leur deuxième équipe survole les débats dans son groupe avec neuf points d’avance sur son premier poursuivant. " Une équipe de 21 ans de moyenne d’âge, formée à 80 % directement chez nous, précise Jimmy Bellouet. Ce qui nous permettrait déjà d’être dans les clous réglementaires de la Fédérale 1 si nous montions. En lui associant le type de recrutement que nous avons fait pour la première, en privilégiant les doubles projets, sportif et professionnel, nous avons créé un groupe seniors jeune et vraiment homogène. Son émulation fait aussi notre réussite actuelle." À confirmer ce week-end à Pontault-Combault, chez la lanterne rouge de leur groupe.

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