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Valence-Romans a perdu le fil

Par Denis Ravanello
  • Les joueurs de Valence-Romans marquent le pas en cette fin d’année. La coupure va faire du bien aux Drômois
    Les joueurs de Valence-Romans marquent le pas en cette fin d’année. La coupure va faire du bien aux Drômois MAXPPP - Fabrice HEBRARD
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Les Damiers ont essuyé leur quatrième défaite de rang devant Massy. Au-delà de l’aspect comptable, c’est la manière et le renoncement qui inquiètent.

La réception du leader devait être celle du rachat. Johann Authier avait fixé en amont du choc face au leader, la feuille de route : « Ce match doit être celui de la révolte. Nous devons défendre coûte que coûte notre territoire. » La révolte ? Elle a eu lieu lors des vingt premières minutes, pour ensuite laisser place à une prestation pour le moins sans envergure. Face à un leader serein et maîtrisant son sujet, les Damiers ont sombré en seconde période.

Les matchs se suivent et se ressemblent pour les Drômois. Le scénario de ce revers face au leader Massy, ressemble à s’y méprendre à celui subi contre Soyaux-Angoulême à domicile, le 13 novembre. Une incapacité à franchir le premier rideau, à faire preuve d’imagination et à concrétiser les temps forts, pour ensuite perdre le fil de la rencontre. Face à Massy, malgré vingt minutes intéressantes, les locaux ont eu bien du mal à surprendre la défense massicoise. Il aura fallu quatre pénaltouches, une inspiration de Lorée, un coup de pied rasant dans le dos de la défense visiteuse, pour voir Pauvert inscrire le premier essai. Massy, bousculé, ne craquait pas.
Le leader attendait son heure. Les Damiers en manque de puissance ne créaient que peu d’occasions. Massy s’en remettait aux lignes arrière, le résultat ne se faisait pas attendre. La défense locale inattentive se faisait surprendre par la vitesse des trois-quarts massicois. Le centre Jacomme inscrivait l’essai qui changeait la donne. Des trois-quarts qui pour Julien Maréchal en charge des avants ont été décisifs : « C’est vraiment le duo Jacomme-Guillomot qui a donné le déclic de cette révolte, dans une première mi-temps où les avants ont un peu subi. À partir de cet instant, nos adversaires ont douté », appréciait Julien Maréchal en charge des avants.

« Dès qu’il y a un grain de sable… »

Les dernières minutes de la première période étaient les prémices du délitement du jeu proposé par les Damiers. Les erreurs individuelles s‘accumulaient, le collectif, dans l’incapacité de se révolter, laissait Massy dérouler son jeu. Incapables d’inquiéter la défense visiteuse, les locaux étaient en danger à chaque contre ou sur une attaque placée. Les trois-quarts massicois allaient beaucoup trop vite et le pack prenait l’ascendant sur son homologue drômois. Une prestation qui a eu le don d’agacer le manager du VRDR, Johann Authier : « Je n’ai pas vu une équipe qui n’a rien lâché durant 80 minutes, et ça me vexe. C’est difficile à comprendre car on fait une entame de match correcte, avec de l’envie des intentions, mais dès qu’il y a un petit grain de sable, on s’effondre, on baisse la tête, on ne se révolte pas. Nous ne sommes pas capables de tenir une intensité digne de ce nom sur 80 minutes. Les leaders de jeu ont failli et le banc n’a pas apporté la plus value attendue. »
La trêve des confiseurs arrive à point nommé pour se refaire une santé et soigner les nombreux maux dont souffre le collectif drômois.

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