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Transferts - Le Racingman Maxime Machenaud attiré par « la ferveur de Dauger »

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    Maxime Machenaud attiré par « la ferveur de Dauger » Icon Sport
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Au Racing 92 depuis dix ans, Maxime Machenaud va rejoindre l’Aviron bayonnais dans quelques mois. Il s’explique.

Maxime Machenaud, le buteur le plus prolifique du Racing cette saison, mènera ce week-end encore le jeu des Ciel et Blanc. Très bon dans l’animation et les tirs aux buts la semaine dernière, à Northampton, il détalle en préambule : « Cette belle victoire en Angleterre n’a pas tout effacé. Les trois défaites consécutives en championnat ne sont pas oubliées. Mais pour nous, la coupe d’Europe est arrivée à point nommé. C’est une compétition différente, excitante et où il faut être prêt tout de suite : les rucks sont plus propres, l’arbitre a tendance à favoriser les attaquants et tout ça crée un jeu plus rapide ».

En l’absence de Teddy Iribaren et Nolann Le Garrec, tous deux blessés, Machenaud (32 ans, 38 sélections) partagera samedi le temps de jeu avec le polyvalent Antoine Gibert, capable d’évoluer sur les deux postes de la charnière. Il poursuit : « Les Ospreys sont différents des Saints de Northampton : les Anglais adorent attaquer et les Gallois aiment défendre. Leur système défensif connaît peu de loupés, ils ratent quasiment aucun plaquage : en ce sens, il nous faudra donc être très patients, conserver le ballon plus longtemps qu’à l’habitude ».

Machenaud : « La ferveur de Jean Dauger, la Pena Baiona... »

Il y a un mois environ, Maxime Machenaud, au Racing depuis 2012, a annoncé à ses coéquipiers sa décision de rejoindre l’Aviron bayonnais, où il devrait former avec Camille Lopez une charnière pour le moins talentueuse, ces deux prochaines saisons. Il poursuit : « Il y avait dix ans que j’étais au Racing : que ce soit moi ou le club, nous avions fait le tour. Je vais à Bayonne pour apprendre encore et apprendre aux autres ».

L’ancien Agenais, qui avait des touches avec d’autres clubs du Top 14, devrait donc terminer sa carrière professionnelle sur la Cote basque. « J’avais la possibilité d’aller à Lyon ou de poursuivre au Racing, puisque le club voulait me conserver un an de plus. J’ai voulu prendre les devants et contrôler ma carrière. Pour tout dire, j’avais aussi envie de découvrir une ville qui vit tous les jours de la semaine pour son club. La ferveur de Jean Dauger, la Pena Baiona, tout ça a beaucoup joué dans ma décision, je ne le cache pas : des émotions, j’ai envie d’en procurer mais j’ai aussi envie d’en vivre. »

Il marque une pause, conclut ainsi : « Au Racing, il y a des installations magnifiques et une équipe incroyable. Mais la pression populaire, la cité qui ne vit que par le prisme du club, on ne l’a pas et c’est normal, au vu du gigantisme de la ville. A Bayonne, je retrouverai, peut-être en plus puissant encore, ce que j’ai connu à Agen à mes débuts... »

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