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Top 14 - L’UBB chasse sur les terres de Toulouse

  • L'arrière Romain Buros (Bordeaux-Bègles) contre le Stade toulousain
    L'arrière Romain Buros (Bordeaux-Bègles) contre le Stade toulousain Icon Sport - Matthieu Mirville
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En adaptant son projet de jeu à son environnement, Christophe Urios a fait des Bordelais la meilleure attaque du Top 14.

On remercie Jean-Baptiste Elissalde de nous avoir offert ce bon mot, à propos de ses années toulousaines : "Jeu de mains, jeu de Toulousain, ça fait joli pour vendre des T-shirts. La réalité est que, à chaque fois qu’on a gagné des titres, c’est qu’on était dominants devant." Pas faux et jamais faux, dans ce sport de rugby. Toujours est-il qu’une fois le travail de sape effectué par le paquet d’avants et les espaces ouverts, Toulouse a retrouvé ces dernières années tout son savoir-faire pour déplacer le ballon sans perdre de vitesse collective et jouer debout, dans la défense, en multipliant les passes au contact pour donner soudain cette sensation de vague insubmersible que l’adversaire ne sait plus endiguer. Et Bordeaux, dans tout ça ? Si Toulouse impressionne par sa puissance de feu offensive, une seule équipe rivalise… l’UBB, tiens donc.

Précédé de sa réputation d’entraîneur attaché aux fondamentaux, de par ses passages (et succès) à Oyonnax et Castres, Christophe Urios avait affirmé dès sa prise de fonction en Gironde vouloir s’adapter au contexte et à l’identité de son nouveau club, en proposant un rugby en adéquation. "Un jeu dynamique pour qu’on puisse coller au potentiel de l’équipe - qui est très jeune, très joueuse - et à notre territoire, aux gens qui viennent au stade", promettait-il dans les colonnes du Figaro. Un projet loin de son cliché de rugby-combat. Il jurait encore : "Quand j’arrive et que je dis qu’on doit être capable de gagner et de plaire, je me mets une pression terrible."

Des paroles aux actes

L’UBB est aujourd’hui la deuxième meilleure attaque du Top 14 (292 points inscrits), un seul petit point derrière Toulouse (293). Elle est surtout l’équipe qui marque le plus d’essais (34 devant Toulouse, 32). Ce qui avait un temps fait dire à Ugo Mola, jamais avare d’un tacle sur son alter ego et ennemi assumé : "Urios ? Je vois que son président l’a converti au jeu." Urios, dimanche soir après l’éclatante victoire à 40 points sur la pelouse du Racing 92, lui répondait indirectement : "Qu’on parle de Toulouse, c’est juste. Ils sont champions de France, d’Europe et ils ont un peu de marge. On est à deux points d’eux. On marque notre territoire et maintenant, on va peut-être parler du jeu de Bordeaux." Le match est lancé.

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