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La renaissance de Bastien Soury

Par Pablo ORDAS
  • Après avoir inscrit l’essai de la victoire, Bastien Soury a laissé éclater une joie qui en dit long sur ce que le talonneur a traversé.
    Après avoir inscrit l’essai de la victoire, Bastien Soury a laissé éclater une joie qui en dit long sur ce que le talonneur a traversé. Photo Bernard - Photo Bernard
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Auteur de l’essai de la victoire - son troisième depuis qu’il a rejoint le club basque - le talonneur semble épanoui avec le BO.

Il n’aime pas le mot revanche. Alors, on emploiera le terme renaissance. Depuis qu’il a quitté la rade au mois d’octobre, c’est peu dire que Bastien Soury semble revivre sur la Côte basque. « C’était compliqué de partir de Toulon et de tout quitter, rappelait-il samedi soir, mais c’était surtout un nouveau défi pour me relancer. Aujourd’hui ça paye, donc je suis content. Ce n’est pas une revanche, mais une nouvelle carrière qui commence. »

Il y a d’abord les chiffres, qui le prouvent. En deux mois chez les Rouge et Blanc, Soury a plus joué que pendant n’importe laquelle de ses six saisons passées au RCT, plus marqué que sur le même laps de temps et, in fine, n’a jamais été aussi important dans une équipe qu’à l’heure actuelle. Pas dans les plans des coachs toulonnais, il évolue désormais sous les ordres d’un staff qui lui fait confiance et surtout, il enchaîne les titularisations. « Ça change, mais c’est positif, appréciait le Varois en conférence de presse après le match. Je suis joueur de rugby avant tout, donc ce que je veux, c’est jouer. C’est vrai que les premiers temps ont été durs, car il a fallu que je me refasse la caisse. Maintenant, ça va. Plus je joue, mieux c’est. »

Et puis au-delà des chiffres et des simples statistiques, il y a l’impression générale que dégage le terrain. Samedi, sous la douche basque, l’explosion de joie du nouveau chouchou d’Aguiléra et sa rage de vaincre au moment où il a aplati l’essai de la victoire en disaient long sur sa détermination et sur son implication quotidienne au sein de son nouveau club. « Je savais qu’en venant ici, j’allais avoir beaucoup de temps de jeu. Je ne me plains pas. Je suis content d’en avoir et de marquer, même si ça reste anecdotique parce que quatorze mecs, à côté de moi, travaillent. Je n’ai pas sauvé la patrie tout seul », expliquait modestement le numéro deux au coup de sifflet final.

La touche basque a dominé l’alignement parisien

Généreux dans l’effort et comme souvent, à la pointe du combat, le talonneur a su se montrer juste au bon moment. En effet, après que la touche biarrote, très bonne jusque-là, a perdu deux munitions coup sur coup (63e, 66e), l’ancien Toulonnais n’a pas tremblé lorsque le BO a eu la balle de match (76e). « Dans ces moments, il faut switcher, détaillait-il. Il ne faut pas se mettre Martel en tête et passer à autre chose. » Au final, l’alignement basque a clairement pris le dessus sur la touche parisienne. Les sauteurs biarrots ont capté douze de ses lancers (sur quinze) et en ont volé plusieurs aux soldats roses, clairement en difficulté dans ce domaine. Ainsi, on peut affirmer que si Biarritz s’est imposé dans ce match capital pour la course au maintien, la touche du BO y est pour beaucoup. Bastien Soury aussi.

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