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Vannes et les destins croisés

Par Quentin Put
  • à l’image d’Erwan Dridi, arrivé en Bretagne comme joker, les Vannetais semblent avoir enfin trouvé leur rythme cette saison. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
    à l’image d’Erwan Dridi, arrivé en Bretagne comme joker, les Vannetais semblent avoir enfin trouvé leur rythme cette saison. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany Midi Olympique - Patrick Derewiany
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Les Bretons, à la faveur d’une deuxième période maîtrisée, ont remporté un succès majuscule qui confirme leur embellie.  À contrario, Colomiers s’enfonce dans une mini-crise rugbystique qui entrave ses résultats.

Mais que s’est-il dit dans le vestiaire vannetais pour observer un tel revirement de situation ? À la pause, peu de spectateurs présents auraient misé un centime sur une victoire vannetaise, bien que la domination columérine ne fût pas impressionnante. Et pourtant, au bénéfice d’une belle abnégation, les Vannetais sont parvenus à vite marquer. Et à les croire, c’était bien là l’essentiel : « Depuis le début de l’année, de la 40e à la 50e minute, on n’avait marqué que trois points. Donc la vigilance était au maximum pour marquer assez vite, explique Jean-Noël Spitzer. Et ça a fait basculer le match. Le fait d’avoir passé cet objectif de marque leur a fait du bien.» Le coaching opéré dès la 48e minute, alors que les Vannetais étaient lancés dans leur remontée, a pu étonner.

Mais il a participé à la dynamique à sens unique imprimée par les visiteurs. Là aussi, le manager du RCV justifie : « C’est un pari. À l’extérieur, il faut provoquer les choses. Autant à la maison, c’est différent, mais à l’extérieur il ne faut pas faire rentrer trop tard. En plus il fait froid ! » Ainsi, Branden Holder marquait un essai sublime en cassant le plaquage de Romuald Séguy. « Je n’avais que la ligne en tête, c’est dur d’arrêter quelqu’un qui a envie de finir, se réjouit le Sud-Africain. J’ai cherché à l’intérieur, j’ai regardé pour mon ailier mais au dernier moment j’ai suivi mon instinct. » Le RC Vannes confirme ainsi son regain et s’éloigne avec la zone rouge.

 

Colomiers victime de la loi de Murphy

Si le sursaut d’orgueil des Columérins leur a permis d’enlever le bonus offensif aux Bretons, leur résultat demeure largement insuffisant. La Colombe sort du podium, dépassée par l’Aviron bayonnais, après avoir concédé cette deuxième défaite à domicile de rang. Mais plus que les résultats, bien en deçà des attentes fondées par l’excellent début de saison, Colomiers n’arrive plus à réciter son rugby comme c’était le cas il y a encore un mois. Les séquences de jeu entrevues en première période n’ont pas existé après la pause.

« La deuxième mi-temps est calamiteuse, regrette l’entraîneur en chef Julien Sarraute, qui a exprimé sa « déception mais aussi (sa) colère. Il n’y a pas d’occupation, pas de possession… On s’est trop exposé, il y a eu trop de pertes de balles. On n’a que ce qu’on mérite. » Et comme le veut la loi de Murphy, « tout ce qui est susceptible d’aller mal ira mal » pour Colomiers avec les nouvelles blessures de Hugo Pirlet et Thomas Girard. L’absence de ce dernier s’est fait ressentir dans le jeu d’occupation tout au long de la rencontre. Après les hécatombes en deuxième ligne, il faudra donc trouver des solutions à l’arrière, dans une zone peu rassurante ce vendredi, où les en-avant notamment étaient nombreux. Pour atteindre le minimum de 12 points fixé sur ce troisième bloc, Colomiers devra donc ramener des points d’Armandie…

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