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Vainqueur de Carcassonne, Bayonne a fait le job !

Par Edmond LATAILLADE
  • Le centre fidjien, Sireli Maqala, a fait très mal à la défense carcassonnaise tout au long de la rencontre. Photo Pablo Ordas
    Le centre fidjien, Sireli Maqala, a fait très mal à la défense carcassonnaise tout au long de la rencontre. Photo Pablo Ordas Midi Olympique Pablo Ordas - Pablo ORDAS
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Après le revers face à Mont-de-Marsan et la défaite à Oyonnax, l’aviron renoue avec la victoire. Sans éclat mais essentiel pour garder le contact avec les premiers.

Se rassurer en bravant la tempête, voilà la besogne qui attendait les Bayonnais après deux revers de rang dont celui face à Mont-de-Marsan à domicile, une défaite aurait pu laisser des traces. Mais l’Aviron a fait front à Oyonnax et gagné le match aux allures de traquenard face à Carcassonne, amenant la remarque de Yann David : « Il faut savoir gagner ce genre de match ! » La formule prenait tout son sens en cette froide, pluvieuse et piégeuse soirée. « On a su rester soudés, froids, et concentrés jusqu’à la fin du match, reprend le trois-quarts centre. Cette victoire fait du bien au moral et au classement, car ça cavale fort devant. »

Sans jamais trop se sentir en danger, Bayonne a tout de même mis du temps à se défaire de l’emprise audoise. Carcassonne est resté longtemps à portée des Bayonnais mais a failli devant en deuxième période. « La conquête aérienne leur a permis de traduire leur domination par la marque et de faire le break, complète Mathieu Cidre, l’entraîneur carcassonnais. On a ainsi perdu le fil du match. » Bayonne avait, en effet, grandi et musclé son pack, notamment en troisième ligne. Avec pour effet une victoire assortie d’un bonus qui n’était pas envisagé. Le but était d’abord de se rassurer. Jamais, cette saison, l’aviron n’avait perdu deux matchs de suite. « Il fallait renouer avec la victoire, plaide Denis Marchois. On l’a fait, je dirais, de manière convenable. On est content, on a fait le boulot. Et même bien fait, avec le bonus… »

Un aviron encore brouillon

S’il se remet sur le chemin de la normalité, il n’en demeure pas moins que, dans son jeu, l’Aviron ne respire pas encore la sérénité. Bien sûr, les conditions atmosphériques ne plaidaient pas en sa faveur mais les fautes et maladresses déjà relevées, se sont répétées. « On est restés dans nos travers, confirme Joël Rey. Comme à Oyonnax : des sorties de camp difficiles, toujours pareil, de petites bêtises, en avant des uns des autres, des rucks mal maîtrisés. L’adversaire se met nos erreurs sous la dent. Il faut gommer ça, comme la discipline. Encore un carton ! Il ne faudrait pas qu’on finisse champion de France des cartons jaunes… »

Voilà pour le mea culpa. Les Basques ont tout de même affiché des côtés positifs. Devant, leur solidité les a mis indéniablement sur la voie du succès. « La mêlée et la touche ont été performantes même si, au début, ça a été un peu difficile, continue le Béarnais. Avec ce temps, il fallait jouer avec ça et avec un bon numéro dix qui se sert bien de son pied. »

Mais l’entraîneur des avants revient encore sur un aspect à améliorer coûte que coûte. « Quand on marque rapidement en début de match comme face à Mont-de-Marsan, face à Carcassonne, il ne faut pas laisser l’occasion à l’adversaire de revenir. Il faut être un peu tueur. Nous, on fait espérer l’adversaire. Il faut passer un cap. »

Et d’autres aussi pour redevenir l’équipe qui impressionnait en début de saison.

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