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Si près, si loin... Nevers en trompe-l’œil

Par Yanis GUILLOU
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Ce n’est rien de dire que la prestation de Nevers, prétendant au top 6, n’a pas été rassurante. Pas si décrochés au score, les Neversois ont surtout profité d’une longue supériorité numérique.

Il y a parfois cette impression assez paradoxale, où une équipe passe près lorsqu’on regarde le score, mais n’a finalement jamais été dans le match. C’est exactement ce qu’il s’est produit pour Nevers lors du déplacement à Sapiac. Peu efficaces - comme le montrent les sept points laissés en route au pied - et sans imagination, les coéquipiers de Thomas Ceyte n’ont pas assumé leurs ambitions de victoires dans la forteresse montalbanaise. « Il y a des trucs inadmissibles, recadrait d’ailleurs le capitaine du soir. On sait qu’on ne doit pas faire de passe sautée dans le fermé, qu’est-ce qu’il (Yoan Cottin, N.D.L.R.) va me la faire. Quand tu donnes une interception, un essai à zéro passe et deux fautes bêtes en mêlée, tu ne peux pas exister. » Les mots sont durs et témoignent d’une déception immense, tant les possibilités étaient grandes pour Nevers. Mais les premières vingt minutes ont douché les espoirs de victoire, et de cinquième place.

En supériorité, c’est plus facile !

Pourtant, Nevers a eu des opportunités. Incapables de débloquer leur compteur à quinze contre quinze, les hommes de Xavier Péméja ont vu des brèches s’ouvrir lorsqu’ils ont évolué à un, puis deux de plus. L’essai d’Hamel résulte d’un beau ballon porté, arme principale des visiteurs, et la mêlée a glané nombre de pénalités grâce à la poussée de huit hommes contre six. « On marque une fois sur un ballon porté, on doit scorer une deuxième fois mais on fait un petit excès d’individualisme. Le tournant c’est un peu là aussi », regrettait Ceyte. Xavier Péméja, pour son retour à Sapiac, restait lui désabusé : « À la mi-temps j’ai dit : « Si on continue, on va en prendre cinquante ! » On ne faisait rien, on n’arrivait pas à jouer, notre charnière a été catastrophique. Montauban n’a même pas eu besoin de forcer. Je ne sais pas comment ils ont fait pour ne pas prendre le bonus. Sur les mêlées, notre pilier droit avec le coude en bas, donc il s’est fait siffler, normal. Ce sont des trucs de gamins. » Frustré, le manager savait quand même relativiser : « Le gros avantage de ce sport, c’est qu’il y a le match d’après. » Rendez-vous contre Bourg-en-Bresse. 

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