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Les Bleues devront "confirmer la semaine prochaine" à nouveau contre les Blacks Ferns

Par Baptiste Barbat
  • Romane Ménager, ici à la percussion sur la capitaine Les Elder, et Caroline Drouin en fond, sont confiantes pour leur avenir. Photo S. B.
    Romane Ménager, ici à la percussion sur la capitaine Les Elder, et Caroline Drouin en fond, sont confiantes pour leur avenir. Photo S. B. Midi Olympique - Stephanie Biscaye
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Après la large victoire sur la Nouvelle-Zélande, Romane Ménager et Caroline Drouin se sont présentées en zone mixte. Elles symbolisent aussi l’excellente synergie entre les avants et les arrières françaises.

Quel sentiment prédomine ? Celui d’avoir battu les championnes du monde où celui d’avoir finalement proposé pas mal de jeu et pris le dessus sur vos adversaires en marquant de nombreux essais ?

Caroline Drouin : Oui c’est vrai qu’on s’est vraiment régalées en écartant beaucoup de ballons derrière. Mais si on a pu le faire, en avançant et en ayant autant d’espace, c’est parce que notre pack fait un match quasi parfait avec une conquête qui approche les cent pour cent, il faut le souligner.

Romane, comment jugez-vous votre retour en Bleu après de longs mois de blessure ?

Romane Ménager : Ça fait vraiment plaisir déjà d’être en Bleu et devant un tel public. Ensuite sur le terrain c’est difficile d’espérer mieux, on bat largement les championnes du monde, on a réalisé tout ce qu’on s’était dit dans les vestiaires. Pour tout ça c’est un retour formidable.

Est-ce que battre les Blacks Fearns cela efface votre série de défaites face aux Anglaises ?

C.D. : Non, ça n’efface pas la frustration vis-à-vis de l’Angleterre. Les Anglaises ont aussi dominé la Nouvelle-Zélande. On profite, on est déjà très heureuses de battre les championnes du monde.

R.M. : Ce sont deux équipes aux profils complètement différents. L’Angleterre a un jeu qui n’a rien à voir. Aujourd’hui, on a montré que dans l’engagement et la durée, on domine la Nouvelle-Zélande.

Est-ce un match référence ?

R. M. Il y a encore des choses à rectifier, encore des choses à mieux gérer. Dans l’engagement et la durée oui. Ça nous rassure surtout concernant le travail que l’on a fourni ces dernières années.

Pensez-vous être la deuxième nation au monde, qu’est-ce que vous nous répondez ?

C. D. Aujourd’hui, c’est certainement vrai. On vient de battre les championnes du monde, on se rapproche des Anglaises numéros unes mondiales et je pense qu’on est en bonne voie pour aller les chercher. On veut être championnes du monde. Battre les Black Ferns, ça donne de la confiance, ça offre l’opportunité de bien travailler. Mais il faut avant tout qu’on confirme la semaine prochaine.

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