Abonnés

Brive, les valeurs retrouvées

  • Joris Jurand a été l’auteur d’un sauvetage crucial sur Bernard Le Roux en fin de première mi-temps.
    Joris Jurand a été l’auteur d’un sauvetage crucial sur Bernard Le Roux en fin de première mi-temps. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

Pour mettre fin à une série de quatre défaites, les Corréziens sont venus à bout du Racing grâce à un état d’esprit retrouvé. Des valeurs qui ont fait la force des Brivistes.

Et si la claque reçue lors des dix dernières minutes à Aguilera avait fait du bien aux Brivistes ? Car depuis, les coéquipiers de Joris Jurand ont réagi et semblent avoir retrouvé du mordant et des valeurs qui ont fait la force de Brive.

« On était passé au travers à Biarritz, on a relevé la tête à Castres, et là on valide un énorme bloc en battant le Racing, félicite l’arrière. Tous les lundis, on se remet en question. Ça fait dix matchs, même onze avec le dernier match de préparation où l’on bosse comme des chiens, où l’on ne lâche rien. On a un groupe énorme et ce soir ça paye ! »

Des propos repris par son manager Jeremy Davidson. « L’intensité, l’envie et la précision étaient là tout au long de la semaine et ça s’est vu ce soir. Nous sommes très fiers de notre performance ! Ça fait plaisir de voir qu’il y a des valeurs très fortes au club, que l’on peut croire en cet état d’esprit, cette fierté d’être Corrézien, Briviste et de jouer pour ce maillot noir et blanc. »
 

Une défense hermétique

Défensivement, le CAB n’a semblé mis à mal qu’en de très rares séquences par les attaques franciliennes. Des offensives toujours bien contenues, preuve de cet état d’esprit retrouvé où aucun Briviste n’a lâché, comme sur cette séquence de plus de trois minutes à la 75e conclue par un grattage ô combien important de Setareki Bituniyata. Une phase qui a fait soulever tout le Stadium. Ou encore comme ce sauvetage de Joris Jurand à la 35e minute dans son en-but.

« Quand tu vois Bernard Le Roux lancé sur toi, tu ne réfléchis pas (rires)… J’ai essayé de le prendre au ballon. Au final, ils ne marquent pas sur cette action et c’est tant mieux pour nous. C’était important de ne pas prendre d’essai en première mi-temps. » sourit l’arrière « En deuxième mi-temps, on s’est accroché, en étant vaillants en défense, reprend le troisième ligne Esteban Abadie à la pointe du combat. On avait ciblé deux, trois mecs qui grattaient des ballons au sol, pas plus, les autres qui se replaçaient dans le sens. Dès qu’on avait trois mecs au sol, il y en avait toujours d’autres pour compenser. On s’était dit de défendre à quinze, de monter de façon agressive et connectée. C’est ce qu’on a fait, on s’en est tenu au plan et ça a marché. »

Une performance défensive impeccable, si l’on excepte ce petit relâchement en toute fin de match permettant aux Racingmen de repartir avec le bonus défensif, qui conclut un bloc de dix matchs avec une certaine satisfaction comme le reconnaît le manager corrézien Jeremy Davidson : « Quand on prend en compte les absents, les blessures, je pense que mathématiquement on fait un bon bloc. » Les Brivistes peuvent désormais partir en vacances avec le sentiment du devoir accompli. « Le contrat est rempli, on peut partir en vacances l’esprit léger et, j’espère, le foie plein (rires)… », conclut Joris Jurand.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?