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Top 14 - Usap : la défense à l'épreuve du feu

  • Tolu Latu (Stade français) se heurte à la défense de Perpignan
    Tolu Latu (Stade français) se heurte à la défense de Perpignan Icon Sport - Hugo Pfeiffer
Publié le Mis à jour
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Après La Rochelle, Perpignan défie Toulouse. Si sa défense a miraculeusement su repousser les Maritimes samedi dernier, le secteur n'en reste pas moins une des principales marges de progression du promu. Face au Stade, ce sera un test grandeur nature en la matière.

« Après les vice-champions de France et d’Europe, on va s’attaquer aux champions en titre. Ce sera une tout autre histoire, encore. » Samedi dernier, quelques instants après avoir vaincu les Rochelais à Aimé-Giral, Sacha Lotrian et les Catalans voyaient déjà la silhouette d’un autre ogre se dessiner à l’horizon : le Stade toulousain.
Un défi à facettes multiples, même en l’absence d’une dizaine d’internationaux côté rouge et noir. À commencer par le secteur défensif, la base de tout. En la matière, la rencontre face aux Maritimes offre une double lecture étonnante : les Catalans ont concédé seulement treize points et deux essais mais La Rochelle est devenue, à cette occasion, la quatrième équipe à progresser d’au moins 900 mètres ballon en main en Top 14, sur la dernière décennie. Le succès catalan ne tient pas du miracle et n'est pas seulement dû à la maladresse inhabituelle de Kévin Gourdon et de ses partenaires. Régulièrement, les Sang et Or ont su rattraper leurs erreurs, récupérant huit ballons dans les rucks et effectuant des retours défensifs au courage pour repousser les assauts adverses.

14e à la réussite aux plaquages

 "Sur les courses, c'était dur à suivre. Ça arrivait très vite en face", avouait, encore tout essoufflé, le pilier gauche. Le promu a globalement su compenser la supériorité athlétique des Maritimes dans les duels : "Ils ont beaucoup essayé de jouer large-large mais on a réussi à garder notre système en place ou à reprendre notre organisation quand il le fallait. Le rendement a été bon", résume Afusipa Taumoepeau. Dans le détail, les trente-trois plaquages manqués - dont dix-sept sur les seuls Leyds et Rhule - auraient tout de même pu se révéler fatals. De telles statistiques à Toulouse, samedi, seraient probablement rédhibitoires. Comme elles risqueraient de l'être contre Clermont lors de la reprise.

Avec 81,9 % de réussite aux plaquages, l'Usap se trouve être la formation la moins efficace de l'élite dans ce secteur. Pour le moment, elle a su limiter les dégâts grâce à sa solidarité et à quelques fulgurances. Mais sur la durée, si elle n'élève pas ce taux, elle pourrait le payer cher.

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