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Aurillac veut oublier la déception d’Agen

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Jimmy Yobo à l’attaque pour le Stade aurillacois. Photo S.B.
    Jimmy Yobo à l’attaque pour le Stade aurillacois. Photo S.B. - Stéphanie Biscaye
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Défaits à Agen, les Aurillacois ont gâché une occasion de ne plus regarder dans le rétro. La réception d’Aix prend une tout autre tournure.

Le bâton pour se faire battre ! Le Stade aurillacois a manqué une belle occasion de se replacer dans un ventre mou, tendance haute quand même, de ce championnat de Pro D2 de dingue. Le déplacement d’Agen aurait pu être un autre virage d’une saison mal embarquée, mais plutôt bien poursuivie. C’est finalement Hugo Bouyssou qui avait eu la bonne prédiction au sortir de la victoire à Narbonne, suivie de deux victoires à domicile face à Bourg-en-Bresse et Carcassonne : « Comptablement, nous sommes revenus dans les clous. C’est maintenant que tout démarre. » Auteur d’un essai dans le Lot-et-Garonne, il avait pourtant montré la voie aux Aurillacois en première période.

Mais dans un match sans génie, les Cantaliens se sont fait endormir par des Agenais qui n’en demandaient pas tant et qui ont su bonifier, juste ce qu’il faut, le nombre incroyable de fautes et de ballons rendus par les hommes de Roméo Gontineac. Trop tard pour pleurer, il faut aller de l’avant.

Un match à vite oublier. Une piqûre de rappel, aussi, comme celle de Colomiers, pour avertir les Aurillacois, comme s’ils ne le savaient pas, que rien ne sera facile. Pas la peine d’imaginer une seconde qu’on fera des cadeaux aux coéquipiers de Roussel et Maituku. Les Rouge et Bleu doivent aller chercher cette facilité en martelant sans cesse ces mots : discipline et pragmatisme.

Travail et application

Le geste juste, au moment juste. Des mots cent fois, mille fois répétés par Gontineac, Lescure, Wanin et consorts. Le bleu de chauffe à remettre chaque week-end car dans le Cantal, on n’a pas le droit à l’à peu près. Cette année, il semblerait pourtant que la mayonnaise ait pris assez tôt. Un groupe s’est reformé, même consolidé par l’apport de nouveaux joueurs. Mais il y a toujours un "mais" qui vient contrarier les intentions et du coup freiner les ambitions. « On pouvait le faire à Agen. Il y avait de la place. Mais bon, c’est comme ça. Sportivement, on va se rappeler que l’on est passé à côté de quelque chose. Nous avons échoué sur certains critères, notamment l’agressivité ou encore le jeu au sol où l’on a trop subi. » Un constat sans appel, avec une certaine amertume tout de même d’avoir laissé filer trois points, mais avec la ferme intention de ne pas reproduire la même erreur face à Provence Rugby.

Toute la semaine, le Stade a insisté là où il a péché, là où il peut encore mieux faire. Certaines phases sont maîtrisées, il faut maintenant capitaliser dessus. Le Stade aurillacois doit être propre et clair dans ses intentions, dans ses choix, dans ses prises d’initiatives. Le Stade aurillacois se doit d’avoir des certitudes dans son jeu, dans ses options. Comment faire ? Par le travail bien entendu. Si le Stade veut se donner un peu d’air, il doit mettre tout cela en place « et avoir les bonnes attitudes » face à des Aixois qui, assurément, ne viendront pas dans le Cantal pour trier les lentilles.

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