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Yannick Bru déjà courtisé, Grégory Patat également approché : le marché des entraîneurs s'anime

Par V. B., M. D. et P.-L.G.
  • Yannick Bru et Grégory Patat font partie des principaux animateurs du marché des entraîneurs. Photos M.O. - D.P.
    Yannick Bru et Grégory Patat font partie des principaux animateurs du marché des entraîneurs. Photos M.O. - D.P.
  • Bru et Patat, premiers animateurs du marché
    Bru et Patat, premiers animateurs du marché
Publié le Mis à jour
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Le marché des coachs s’active en coulisses. Alors que le devenir de Collazo alimente toujours les discussions, Yannick Bru, que l’on dit sur le départ de Bayonne, voit son CV étudié, l’Aviron étudiant les profils de ses potentiels successeurs, celui de Grégory Patat en premier lieu.

Le marché des entraîneurs pourrait être très animé cette année. Selon le jeu bien connu des chaises musicales, il suffit qu’une pièce bouge pour que le grand manège se lance. Un des premiers éléments déclencheurs se nomme Yannick Bru. Comme évoqué vendredi, l’ancien talonneur international, sous contrat jusqu’en juin prochain avec l’Aviron, ne serait pas enclin à prolonger l’aventure du côté de Jean-Dauger. Les pourparlers sont à l’arrêt. Du côté de Bayonne, les dirigeants prospectent pour anticiper ce qui se profile à l’horizon : un probable départ de l’ancien adjoint de Guy Novès à la tête du XV de France. Parmi les noms ayant récemment circulé, un revient avec insistance : celui de Grégory Patat, sans club depuis la fin de sa mission à La Rochelle, cet été. Mais ce dossier a des répercussions bien au-delà du Pays basque. La prochaine fin de contrat de Yannick Bru ne laisse pas insensible plusieurs présidents de l’élite. Son CV aurait été regardé du côté du Racing 92, de Clermont et à Lyon.

Mignoni et Urios, plus qu’un an de contrat

Dans tous ces clubs comme dans la grande majorité des formations de l’élite, les managers en place sont engagés au-delà de juin 2022. Il faudrait une décision forte pour provoquer un changement. Au Racing 92, l’on sait qu’à terme (en 2023, a priori) Laurent Travers devrait accéder à la présidence mais pourrait-il y être installé dès l’été prochain ? C’est une question qui se pose, parmi tant d’autres. La principale inconnue du marché - et donc du jeu de chaises musicales - tient dans le devenir de Patrice Collazo. En août 2020, le manager avait signé un bail de cinq ans, le liant au club varois jusqu’en juin 2025. Mais la mauvaise passe actuelle du RCT et le climat des plus tendus en interne font planer un doute sur son maintien au poste. Et ce même si Bernard Lemaître lui accorde encore sa confiance.

En cas de volte-face, le marché entrerait dans une période de grandes tractations. Le nom de Franck Azéma, disponible, avait été entendu sur les bords de la rade. Sans surprise, le profil de Pierre Mignoni, ancien de la maison, aurait particulièrement la cote. Reste que lui aussi est lié au-delà de cette saison, jusqu’en juin 2023. Au printemps dernier, son président Yann Roubert avait fermé la porte à une libération, alors que Montpellier voulait en faire son nouvel homme fort. A un an du terme de son engagement, pourrait-il revoir sa position si le RCT le sollicitait ? La possibilité d’enrôler Yannick Bru serait-elle de nature à changer la donne du côté de Gerland ? Tout cela s’écrit au conditionnel même si, en coulisses, les décideurs et intermédiaires sont à l’œuvre sur ces pistes de travail. À une ère où les engagements sont de plus en plus souvent remis en cause, il faudra suivre le cas de Christophe Urios, engagé, comme Pierre Mignoni, jusqu’en 2023. Avant d’aller à l’UBB, il avait été sollicité par le RCT et par le MHR. L’an passé, Montpellier l’avait de nouveau envisagé. Son profil de bâtisseur a des adeptes du côté du Var. Pour l’heure, ni Mignoni ni Urios ne sont censés bouger l’été prochain. Mais il suffit d’une étincelle pour que le marché s’enflamme.

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