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Top 14 - Ces mauls qui jamais ne firent mouche pour le CA Brive

Par Midi-Olympique
  • Les mauls de Brive n'ont pas été une arme efficace
    Les mauls de Brive n'ont pas été une arme efficace Icon Sport - Johnny Fidelin
Publié le Mis à jour
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Que se serait-il passé si les Corréziens avaient pris une avance méritée en première mi-temps ? Le charme des questions sans réponse.

Ce Brive - La Rochelle fut l’archétype du match qu’on peut refaire à loisir. Que se serait-il passé si les Brivistes avaient tenté au moins une pénalité de plus en première période, au lieu de s’acharner à aller en touche ? Mais il est vrai que l’adversaire était alors réduit à quatorze puis à treize, pendant quatre minutes. Mais aucun des ballons portés ne fit mouche. « On se sentait bien. Ils avaient pris un carton, puis un deuxième. On voulait scorer, nous nous sentions forts mais pas assez précis, diagnostiquait le capitaine Saïd Hirèche. Y aurait-il pu avoir essai de pénalité ? Je ne suis pas arbitre… » On se souvient aussi que c’était le point fort des Rochelais l’an passé, de savoir défendre sur ces phases-là.

L’éclair de Galala

Le stade se leva aussi comme un seul homme quand le Fidjien Sevanaia Galala réussit une échappée fleuve en passant au cœur d’un regroupement, une flèche en "zone zéro" d’école. Il trouva Paul Abadie en soutien à sa gauche mais celui-ci fut trop vite cerné par le repli défensif rochelais. Le demi de mêlée briviste expliquait : « Je ne regrette rien. Je comprends vite, en voyant les trois défenseurs, que j’aurai du mal à aller au bout et du coup, je cherche du soutien à gauche puis à droite ; et j’ai vu qu’il n’y avait personne. » C’est la fatalité de ce genre d’actions, tellement soudaines qu’elles surprennent aussi bien les adversaires que les partenaires. Paul Abadie évoqua aussi la question des rucks, cette bataille du sol si funeste (lire ci contre). « Oui, ce fut dur. Ils mettent tellement de pression là-dessus, dans la foulée de ce qu’ils faisaient la saison dernière. »

Le capitaine briviste Saïd Hirèche était bien placé pour parler de cette rude bataille sur les points chauds : « à certains moments, ils plaquaient à deux et il fallait passer au-dessus d’un défenseur pour aller déblayer le gratteur. Du coup, nous étions en retard. Ça allait vite mais il y a eu des rucks où on avait l’impression qu’ils ne relâchaient pas. Nous avons manqué de réactivité, n’étant pas assez prompts pour assurer la libération. Nous voulions tout jouer, peut-être parce que nous étions en supériorité numérique. »

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