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Dans le Gers, le club de l’Isle de Noé contribue à faire perdurer le rugby de clocher

Par Didier Navarre
  • À l’Isle de Noé, le comité directeur est entièrement féminin.
    À l’Isle de Noé, le comité directeur est entièrement féminin. Photo D. N.
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À l’Isle de Noé, le club est sorti de son sommeil en 2010. Un réveil qui a redonné de la vie au village.

L’Isle-de-Noé, un sympathique patelin du sud du Gers, de six cents âmes où la vie est paisible voire même trop tranquille. Un jour du printemps 2010, un noyau de copains, a décidé de relancer le club local après seize années de sommeil. Une idée qui séduit le maire ainsi que tous les élus de la communauté des communes. « Nous étions enchantés de cette initiative d’autant que le projet était mûrement réfléchi et bien ficelé, précise Annie Bourdallé, actuelle présidente du club et maire de la commune voisine de Saint-Médard. Tous les élus de la communauté de commune ont validé ce projet, car le village était en manque d’animations et depuis le match du dimanche lui a redonné des couleurs. »

Une progression croissante

En 2011, le VVAL XV se lance dans l’aventure en Rugby Loisirs. L’année suivante, pour son grand retour dans une compétition officielle, l’équipe fanion échoue de justesse en finale régionale de Quatrième Série face à Bazet (13-15). « Et dire qu’en début de saison, on nous prenait pour des guignols », ajoute Annie Bourdallé. Les détracteurs ont ainsi revu leur copie. En 2016, le club a accédé en Deuxième Série remportant au passage, le très sérieux Challenge des Trois Tours en 2014 et 2018 et disputant cette même année, une autre finale régionale de Quatrième Série.

Des dames au comité directeur, un parrain glorieux

Malgré une double saison blanche, le club est bien reparti et a fait le choix d’évoluer en Troisième -Quatrième Série. « On a dans l’ensemble bien géré la crise sanitaire. On repart avec 40 licenciés, dix jeunes à l’école de rugby et un budget de 35 000 euros. Et cette année, le comité directeur est essentiellement féminin. Nous sommes un club atypique », ajoute la présidente.

Un club dont les vestiaires se trouvent dans un château du dix-huitième siècle et qui a pour parrain Henry Broncan. « Henry est devenu très important pour le club, il nous conseille, nous envoie des joueurs en double licence. Il est très précieux », renchérit Annie Bourdallé.

Le VVAL XV a beau être atypique, il n’en est pas moins compétiteur. Les dirigeants ont l’ambition de disputer le championnat de championnat de France, un projet qui ne doit pas déplaire à Henry Broncan ardent défenseur du rugby de clocher.

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