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Agen - Narbonne : le match de la peur

Par Mathieu VICH
  • Les Agenais n’ont plus le choix, il leur faut gagner face aux Audois pour ne pas mettre en péril leur club. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
    Les Agenais n’ont plus le choix, il leur faut gagner face aux Audois pour ne pas mettre en péril leur club. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
Publié le Mis à jour
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Il n’y a plus le choix : la défaite n’est même pas envisageable pour le SUA. Désormais, c’est une entité qu’il faut sauver. Et la venue de Narbonne prend déjà l’ampleur d’un match décisif.

Physiquement reposés mais mentalement éprouvés : voici l’état dans lequel le trio Sonnes-Mirande-Ortiz a retrouvé ses joueurs jeudi dernier à la reprise. Ou plutôt le quatuor après l’arrivée de Christophe Deylaud. Mais avec cette semaine sans match, et juste après le naufrage landais, la venue de Narbonne fait peur. Très peur même. À tel point que certains aficionados y voient un match décisif pour l’avenir du SUA. "C’est marche ou crève", nous a-t-on même dit.

Les pensionnaires d’Armandie ont, semble-t-il, préparé cette rencontre avec de l’enthousiasme et de l’envie. Avec la ferme intention, comme chaque semaine, de lancer la saison. Mais le traumatisme de la saison passée plane toujours. "Nous n’avons pas encore tiré un trait sur la saison dernière", se désole Clément Martinez. "Nous l’avons vu contre Béziers et Bourg-en-Bresse", poursuit-il.

Mais pas question pour autant de lâcher maintenant. Même si le Sporting n’a toujours pas gagné et pointe en 15e position, il part favori contre une équipe narbonnaise encore en rodage. "Nous ne prendrons pas cette formation de haut pour autant", promet Martinez. Place aux actes alors que le spectre de la remontada bressane à Armandie hante toujours les supporters du Sporting. "Nous allons faire face à une formation très forte devant", détaille le talonneur, avant que son coach, Sylvain Mirande, continue : "Ils jouent très bien derrière. Si Narbonne est fidèle à sa philosophie de jeu depuis le début de la saison, cela devrait être un match très ouvert."

Irrégularité chronique

Qu’on se le dise : le principal ennemi du SUA en ce début de saison, c’est lui-même. Et l’indiscipline, effectivement. Mais son irrégularité dans tous les compartiments du jeu est criarde. Tantôt une touche défaillante, tantôt une absence de combativité… Sans oublier les mauls défensifs et le jeu au pied qui ont coûté cher. Bref, chaque semaine, c’est un nouveau secteur qui se trouve en difficulté. "On ne peut pas tout travailler dans la semaine, témoigne Clément Martinez. Mais c’est à nous de valider ce que l’on sait faire et de l’acquérir pour le match suivant sans avoir à revenir dessus incessamment. C’est très rageant, car nous perdons sur des choses que nous savons faire." Reste que ces irrégularités seront intolérables dans ce second bloc. Car désormais, Agen sait à quoi s’attendre chaque week-end. Et mettons de côté les fameuses déclarations que l’on peut entendre continuellement : "Le groupe est prêt. Nous voulons gagner" et autres phrases préconçues. Cette fois-ci, c’est bien l’histoire d’un club qui est mise en péril. Et si le SU Agen n’inverse pas la tendance rapidement, il ne faudrait pas qu’il termine par baisser les bras comme cela a été trop vite fait l’an passé. Sylvain Mirande confirme la tendance : "Oui nous ne sommes qu’à la 6e journée. Mais au bout d’un moment, nous avons besoin d’un succès. C’est urgent." En passant, une victoire permettrait de ne pas atteindre les 2 ans sans victoire à Armandie…

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