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Ambitieuses, les féminines de La Rochelle veulent rapidement goûter à l'Elite 1

Par Quentin PUT
  • Louise Flament s’est réjouie de la cohésion de ses coéquipières lors du premier match à Dijon. Photo archives Lionnes du Stade bordelais
    Louise Flament s’est réjouie de la cohésion de ses coéquipières lors du premier match à Dijon. Photo archives Lionnes du Stade bordelais
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Engagé en élite 2 féminines, le Stade rochelais, après avoir beaucoup œuvré dans sa structuration, entend franchir un cap sportif et atteindre l’élite 1.

La tâche sera difficile. Avec la diminution du nombre d’équipes en première division, le champion d’Élite 2 féminines devra battre en barrage la lanterne rouge de l’échelon supérieur. Pas une mince affaire, mais cela ne va pas décourager les Rochelaises qui semblent déterminées à atteindre cet objectif. "Pendant deux ans, nous étions déçues d’arrêter la saison, indique la capitaine Louise Flament. On avait envie de jouer et reprendre le championnat sur une belle note. On voulait montrer l’ambition que l’on a toujours, de passer en Élite 1. On veut envoyer un message aux autres équipes." Avec ce fringant succès à Dijon (0-26), le message est passé. Les Rochelaises ont dominé de la tête et des épaules leurs adversaires, classant d’ores et déjà les deux équipes dans deux catégories bien diverses. "Je suis très content de ce premier match, félicite l’entraîneur Alexandre Barès. Dans des conditions climatiques très compliquées, les leaders ont bien appliqué la stratégie qu’on avait proposée. Cela nous a permis d’être dans les clous. Ce premier contenu est satisfaisant au niveau de l’engagement. Même si forcément, il y aura un championnat à deux vitesses."

Le fruit d’un long travail en interne

Si le Stade rochelais en est là aujourd’hui, à viser les quatre premières places, synonymes de qualification en phase finale - "on ne répondrait pas tout de suite au cahier des charges en cas de montée", tempère le technicien - c’est que le club a longtemps travaillé en coulisses pour pouvoir se le permettre. Aujourd’hui, plus de 60 joueuses constituent le groupe senior pour deux équipes à XV engagées en Élite 2 et en Fédérale 2. "Avec toutes les nouvelles recrues, pour des filles qui ne se connaissaient pas tant que ça, nous étions en symbiose dimanche, note la troisième ligne. C’est prometteur pour la suite." Une belle force vive qui résulte du recrutement de onze filles et de la montée de trois moins de 18 ans. "La formation nous sert aussi à attirer pour le recrutement externe, poursuit Alexandre Barès. Les profils jeunes, encore en étude, viennent chercher la stabilité côté rugby, mais aussi la vie quotidienne et les aménagements pour les études ou le boulot." Ce projet global inclut aussi la recherche d’activité (alternance, temps partiel ou plein) avec le partenaire très actif du club Groupe E mais aussi les offres d’hébergement avec Horizon Jeunes Habitat. "Sur trois résidences, on loge 14 filles à La Rochelle. Ça facilite le premier accès au club", indique l’entraîneur. Ainsi, le club développe une attractivité à tous les niveaux pour grandir. Il ne reste plus qu’au Stade rochelais féminin, pour communiquer sur son projet, de réussir sur le plan sportif. "Le plus gros point d’accroche étant fait, il faut maintenant jouer sur un nouveau vecteur, la communication, pour montrer ce qu’on fait, comment on est organisé." Et une accession en Élite 1 aiderait bien en ce sens.

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