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Genas-Pusignan - Ambérieu : les esprits se sont apaisés

Par Sébastien FIATTE
  • Une bagarre générale a éclaté lors du match Genas-Pusignan et Ambérieu. Pour le prochain match, le club va devoir renforcer la sécurité. Photo DR
    Une bagarre générale a éclaté lors du match Genas-Pusignan et Ambérieu. Pour le prochain match, le club va devoir renforcer la sécurité. Photo DR
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Après une rencontre marquée par une bagarre générale à laquelle se sont mêlés des spectateurs, l’heure était à l’apaisement entre les clubs surpris de l’ampleur prise par l’événement.

La rentrée rugbystique a été animée dans le championnat Honneur de la Ligue Aura. Une — belle — échauffourée lors de la rencontre entre le REEL XV (Genas-Pusignan) et Ambérieu a fait couler beaucoup d’encre et fait beaucoup parler. Heureusement, l’affaire n’est pas si grave qu’elle paraissait au départ. Et les esprits se sont vite apaisés des deux côtés, comme nous avons pu le constater mardi matin après avoir échangé avec les dirigeants des deux clubs. Voici les faits que nous avons pu établir. À la 55e minute, avec un score déjà en faveur des locaux, un mauvais geste d’un joueur visiteur a déclenché une bagarre générale. Une succession de mauvais gestes sanctionnée justement de trois cartons rouge par l’arbitre : un pour l’auteur du premier acte d’antijeu, et deux pour un joueur de chaque équipe suite à la bagarre générale. Rien de plus logique en somme. Une grappe de joueurs en train d’en découdre se trouvait près de la main courante. Des spectateurs eurent soudain l’idée de génie de se mêler à la bagarre et de frapper un joueur adverse… "Deux trois illuminés, des intellectuels, s’en sont mêlés, regrette le président rhodanien, Jean-Jacques Ollivieri. Nous avons réussi à calmer tout le monde et le match a repris. Mais nous sentions encore de la tension le long de la main courante. Des mecs, ni d’un club ni d’un autre, étaient très vindicatifs." "Ce n’étaient certainement pas des rugbymen", reconnaît la présidente d’Ambérieu, Dominique Farlat.

Décision fut prise d’appeler la police. Les fauteurs de troubles déguerpirent avant que la maréchaussée se pointe en nombre et en force quelques minutes plus tard au bord du terrain pour assurer la fin de la rencontre dans le calme.

Canaliser les esprits et les comportements

Le club d’Ambérieu, revenu avec six joueurs blessés, mais aucun hospitalisé, a annoncé, par la voix de sa présidente, que ni le joueur molesté par les spectateurs, ni le club ne souhaitait porter plainte. En revanche, le club de l’Ain met le doigt sur les problèmes rencontrés à Pusignan, où les spectateurs se montrent parfois beaucoup trop véhéments. Il y avait en effet déjà eu des problèmes en octobre dernier, que les dirigeants n’avaient pas pris à la légère. Le problème est que le club se trouve démuni. Il n’a pas légalement le droit d’interdire l’entrée à des fauteurs de troubles potentiels. Pour le prochain match à domicile, le 10 octobre, contre le SA Bourg, le club va renforcer les mesures pour canaliser les esprits et les comportements le long de la main courante. Du côté de la Ligue, la volonté était également à l’apaisement, avec le passage, logique, devant la commission de discipline des événements relatés par l’arbitre et le délégué.

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