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Ce Clermont a tout d’un grand

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    Ce Clermont a tout d’un grand
Publié le Mis à jour
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Longtemps dominatrice, l’ASM a livré malgré la défaite son match référence cette saison, et prouvé que son actuel classement n’était qu’un leurre au regard de son potentiel.

À quoi ça peut bien tenir, un match ? À trois fois rien et moins encore, tant on peut vous assurer qu’on aurait volontiers traité de cinglé celui qui aurait parié à la pause sur une défaite non bonifiée de Clermont… Au vrai ? Rarement on avait vu entame de match aussi maîtrisée à Ernest-Wallon contre les maîtres des lieux que celle de dimanche soir, qui pouvait même se traduire au bout de 20 minutes par un 90-10 en faveur de l’ASM, en matière d’occupation du terrain comme de possession du ballon. Le truc ? Il est que si Raka puis O’Connor étaient parvenus à conclure en coin deux jolies actions, le pécule de 2 petits points d’avance obtenu par les Clermontois à la pause paraissait bien maigre. La faute à deux échecs au pied de Lopez mais aussi au choix osé d’aller à 3 reprises en pénaltouche, sur des pénalités bien placées. Une option qui finit inévitablement par se retourner contre les Jaunards. Et l’on n’oubliera pas cette grosse occasion manquée par Penaud, seulement devancé par Thomas Ramos dans l’en-but toulousain, ou ce débordement de Pourailly repris aux chaussettes par Ahki…

Matsushima, incompréhension fatale

Le problème, après un tel récital de la machine clermontoise ? C’est qu’on se doutait qu’il suffisait d’un minuscule grain de sable pour la dérégler… Lequel se matérialisa à la 22e par une toute petite incompréhension entre l’arbitre M. Chalon et l’arrière Kotaro Matushima qui, persuadé d’être sur une situation d’avantage terminé, relâcha sa défense sur Pita Ahki après un turnover toulousain, permettant aux Stadistes de s’épanouir sur 80 mètres… Un petit détail qui a fait une énorme différence puisqu’il permit à Toulouse, sous pression, de coller au score contre le cours du jeu. Surtout, l’essai de Ntamack fut assorti d’un carton jaune à l’encontre d’Alexandre Fischer, qui obligea les avants auvergnats à puiser très tôt dans leurs réserves…

Vili-Penaud, c’est une perle !

Le résultat ? Il est que, dès le retour des vestiaires, les Clermontois même à 15 contre 14 donnèrent l’impression de subir les événements. C’est ainsi qu’un coup d’envoi raté permit trop vite à Jelonch de redonner l’avantage aux siens, tandis que le coaching massif imposé à la 48e par Jono Gibbes ne suffit malheureusement pas à donner le coup de fouet suffisant, ni à régler les problèmes de son équipe en touche. Dommage, même si le staff auvergnat pourra au moins repartir d’Ernest-Wallon satisfait pour de multiples raisons. Parce que leurs Jaunards se sont prouvés, durant 70 minutes, qu’ils valaient bien mieux que leur 13e place et qu’ils étaient de la trempe pour lutter les yeux dans les yeux avec les champions de France et d’Europe. Et surtout parce que, sur un plan plus individuel, l’ASM a trouvé avec l’association Vili-Penaud une paire de centres digne d’une perle rare, qui a tout pour devenir une référence…

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