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Les Audois ont dicté leur rythme pour faire tomber Verchère

Par Julien VEYRE
  • Les Carcassonnais ont réalisé le coup parfait à Bourg-en-Bresse.
    Les Carcassonnais ont réalisé le coup parfait à Bourg-en-Bresse. - JEAN FRANCOIS BASSET
Publié le
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Dans un match entre équipes handicapées par de nombreuses absences, l'USC a su imposer sa griffe sur cette partie.

Le poids de l’expérience et le réalisme ont pesé dans la rencontre entre Bourg et Carcassonne. Les Audois ont cherché à maîtriser le rythme de la partie. Et ont réussi à le faire. « Nous sommes en grande difficulté car nous avons beaucoup de blessés, martèle l’entraîneur Christian Labit. Nous avons fait revenir des joueurs mais nous n’avions pas trop le choix, nous avons fait jouer un talonneur troisième ligne et n’avions pas de remplaçant en deuxième ligne. Alors cette semaine, nous avions travaillé pour éviter cette soumission que nous pouvions avoir par période et être performants dans les temps forts. »

L’un des atouts burgiens est sa capacité à dynamiser le jeu et à enchaîner au cœur de la défense adverse. Alors les Audois ont tout d’abord cherché à conserver un maximum le ballon, pour éviter de rendre des munitions de relance. À part sur quelques séquences, notamment dans les ultimes minutes où les Burgiens se sont lâchés, les visiteurs ont ainsi imposé leur tempo à la rencontre, avec un Samuel Marquès en maître à jouer. Le demi de mêlée de retour de blessure a certes commis une grosse erreur en expédiant une passe en ballon mort à l’heure de jeu mais le reste de sa partie a été impressionnant. Il a été un poison pour ses adversaires et a régulé le rythme du match. À ses côtés, ses avants ont bataillé pour éviter que Bourg ne se mette sur de bons rails. « Dans les zones de ruck et dans les zones au près, il fallait essayer de les perturber », reconnaît l’entraîneur audois.

Carcassonne a su aussi se montrer plus réaliste. En début de deuxième période, la défense audoise a parfaitement renvoyé les assauts burgiens qui cherchaient à enfoncer le clou en prenant des pénaltouches. « J’ai le sentiment que lorsqu’ils n’ont pas pris les points, nous arrivions à contenir leurs forces près de notre ligne, estime Christian Labit. Et forcément quand tu ne marques pas, mentalement cela use. Nous, à part une occasion d’essai et une pénalité ratée en première période, nous avons pris le maximum de points. »

Une coupure bienvenue

Les Audois empilent alors les points au pied – 6 sur 7 pour Marquès face au but – puis marquent un essai de 60 mètres par Tui après un départ derrière une mêlée. « Globalement, nous avons été performants quand nous sommes arrivés chez notre adversaire qui donnait vraiment tout pour essayer de nous contrer, appuie le coach audois. Il y a des joueurs qui sont clés pour nous. Quand ils ne sont pas dans le système, il y a une diminution de notre niveau de jeu. Donc nous n’étions pas là pour faire de la production à outrance mais juste pour gagner un maximum de points avant la trêve après une période difficile. 

En face, si les Bressans ont fait l’effort d’arracher un nouveau point de bonus défensif, le bilan à domicile reste maigre (un nul et deux bonus défensifs). L’avalanche de blessés sur ce bloc n’a pas permis aux Violet d’huiler parfaitement leur jeu. Voilà deux équipes dont les effectifs sont ravis de souffler même si les Audois vont le faire un peu plus avec le sourire.

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