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Finn Russell rentre enfin à la maison !

Par Marc DUZAN
  • Finn Russell, le génial ouvreur du Racing 92, fera son retour en Top 14. Photo Icon Sport Finn Russell, le génial ouvreur du Racing 92, fera son retour en Top 14. Photo Icon Sport
    Finn Russell, le génial ouvreur du Racing 92, fera son retour en Top 14. Photo Icon Sport
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Samedi, le meilleur animateur d’Europe jouera son premier match de la saison à la Paris-La Défense-Arena. Dernièrement, nous sommes allés à sa rencontre…

Ce week-end, Finn Russell fera son grand retour à la Paris-La Défense-Arena et qu’on le veuille ou non, la première titularisation de l’Écossais cette saison reste un événement dans l’événement. Excellent lorsqu’il affronta cet été les champions du monde sud-africains avec les Lions britanniques, le môme de Glasgow a prouvé qu’il était capable, lesté de 78 kg et dépourvu de pectoraux, de mettre au supplice la meilleure défense de la planète. «Lors du troisième et dernier test de la série, nous expliquait-il récemment, j’ai pris conscience que nous devions changer le plan de jeu de l’équipe, que nous ne pouvions plus nous contenter de taper des coups de pied. Car au-delà d’être ennuyeux, c’était inefficace : les Boks sont en effet imbattables dans le jeu aérien. […] De mon côté, j’ai ainsi essayé de donner un nouvel élan à l’équipe, sachant qu’en conservant le ballon sur plus de cinq donc phases, en envoyant Duhan van der Merwe (un ailier écossais de 120 kg, N. D.L.R.) sur Morne Steyn, les portes s’ouvriraient. Aucune défense n’est invincible». Toujours très pertinent lorsqu’il est question de jeu, Finn Russell développait le fil de sa pensée : «Une défense comme celle des Springboks, qui agresse en permanence, a aussi de grosses failles entre le premier rideau et l’arrière. Face à eux, le jeu au pied court est redoutable. Je suis sûr que les All Blacks s’appuieront ce week-end là-dessus».

Passé les considérations globales sur un rugby international à la croisée des chemins, Finn Russell se projetait alors sur le Top 14 et évoquait les Galactiques : «Jouer dans une telle ligne de trois-quarts me pousse à me dépasser, nous confiait-il le même jour. Si je faisais partie d’une équipe ordinaire, je jouerais peut-être à 65 ou 70 % de mes possibilités. Là, avec Virimi (Vakatawa), Gaël (Fickou), Teddy (Thomas), Kurtley (Beale) et les autres, je veux toujours repousser mes limites pour me hisser à leur niveau». Très proche de Vakatawa, avec lequel il combine à merveille, l’ouvreur écossais allait plus loin : «Avec "Viri", on ne se prend jamais la tête. Si un lancement échoue, on se dit juste : "Pas grave, ça marchera la prochaine fois !" Quand je joue à ses côtés, j’ai donc simplement l’habitude de lui annoncer : "Cours à l’endroit où tu veux, je te mettrai le ballon dans les mains". Souvent, ça fonctionne».

Son avenir est-il en France ?

Contacté, au terme de la série des Lions, par le richissime club japonais de Green Rockets, Finn Russell n’a pour l’instant pas donné suite aux appels du pied réitérés de dirigeants nippons pourtant enclins à faire de lui le joueur le mieux payé au monde. Au fil de cette même interview, il poursuivait : «J’ai eu une discussion avec Jacky Lorenzetti, à ce sujet. Ce n’était pas : "donne moi plus d’argent ou je m’en vais !" Non. On a juste eu une conversation des plus tranquilles. Je viens d’avoir 29 ans, je veux rester au Racing et j’aurai le temps d’aller au Japon plus tard.» Selon nos informations, les Japonais n’ont toutefois pas dit leur dernier mot et, entre les deux parties, les négociations sont loin d’être mortes. À tel point que l’avenir de Finn Russell est loin d’être aussi figé qu’il ne veut bien le dire (lire aussi en page 25)…

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