Bayonne, taille patron
Trois sur trois. Bayonne engrange, confirme son statut de grandissime favori. Maîtrise, talent, solidité, solidarité, sont les nouveaux piliers de la foi basque !
Appelez cela comme vous voulez. Un mur, une montagne. C’est ce qu’a proposé vendredi soir dernier l’Aviron bayonnais en terre bretonne face au RC Vannes. Du solide, du costaud, du bien organisé, du bon dans tous les registres. À ce rythme-là, Yannick Bru, d’ici quelques semaines pourra se la « jouer cool », puisque ses garçons maîtrisent tout. Dès l’entame de la rencontre, les Basques ont mis une énorme pression. « Nous avons effectivement bien entamé la rencontre et su tenir le rythme jusqu’à la fin », commentait à l’heure de la douche réparatrice un Rémy Baget heureux à l’image de tous ses partenaires.
Les garçons de l’Aviron n’ont pas eu forcement à ramer fort pour construire un score qui ne devait rien à personne si ce n’est à cette propension à jouer juste, à défendre comme il fallait et à mailler le terrain d’une occupation rationnelle qui ne laissait que peu d’espaces à l’adversaire. Une équipe de Bayonne dans une autre dimension qui se traduit par une somme de talents individuels mis au service d’un collectif et d’une ambition, celle de retrouver l’élite. « Nous savions que nous étions attendus par une équipe qui restait sur deux défaites et désireuse de casser cette spirale. Mais il fallait aussi qu’on ne se rate pas sur certains critères de jeu. Nous savions à la pause, où on ne s’est jamais dit que le score était acquis, qu’il ne fallait pas se reposer », ajoutait l’ailier basque. Bayonne, qui avait fait focus de cette rencontre, savait pertinemment que Vannes ne se rendrait pas sans combattre. « Les Bretons ont fait une très bonne deuxième mi-temps, mais nous avons aussi très bien défendu », concluait ce dernier.
Souffrir pour la cause
Alors que les « gros » ont déployé des trésors d’abnégation pour rendre plus facile le travail des arrières, Arthur Duhaut (numéro 15) ne boudait pas son plaisir. « Nous avions vraiment à cœur de venir nous imposer ici. Nous savions que ce serait très difficile, mais on l’a fait. C’est une grande fierté. Nous nous attendions à un gros match. Et c’est bien ce qui s’est passé. Notre ambition première était de mettre d’entrée une grosse pression et de ne pas s’exposer ». En clair, jouer chez l’adversaire et disputer tous les ballons. Et celui-ci de rendre hommage aux « déménageurs ». « Ils méritent un grand coup de chapeau. Ils ont fait un boulot énorme et le fait qu’ils aient joué presque constamment sur l’avancée nous a facilité le travail derrière. »
Avec cette victoire, Bayonne a aussi envoyé un signal fort à ses rivaux du moment. Ce qui est fait est fait. Il n’y a plus à y revenir. Et cette victoire à Vannes, qu’il ne faut pas regarder par le petit bout de la lorgnette parce qu’elle n’a pas encore décollé, a valeur symbolique. Celle d’une équipe qui montre tout simplement qu’il faudra aller la chercher. Et ce ne sera simple pour personne.
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