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Un Top 14 comme à la bonne époque

  • Biarrots et Bordelo-Béglais se retrouvent samedi à Aguilera après s’être affrontés en match de préparation il y a trois semaine à Villeuneuve d’Ascq.
    Biarrots et Bordelo-Béglais se retrouvent samedi à Aguilera après s’être affrontés en match de préparation il y a trois semaine à Villeuneuve d’Ascq. Eric Morelle. - Eric Morelle.
Publié le Mis à jour
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Le Top 14, référence mondiale et championnat d’élite du rugby français va ouvrir, ce samedi, par un alléchant Biarritz - Bordeaux-Bègles à Aguilera, dans un stade chauffé à blanc. Entre retrouvailles et rivalités, nostalgie et nouveautés, cette première journée lancera une saison qui s’annonce déjà excitante, à tous points de vue.

Jamais une saison n’aura autant été attendue que celle qui va s’ouvrir ce samedi du côté de Biarritz. Avant tout car l’on va enfin revoir des tribunes pleines et revivre les matchs dans les conditions du réel. Et pour tout un tas d'autres raisons. Entre souffle nouveau et élan nostalgique, cette édition 2021-2022 représente une formidable promesse pour les acteurs et spectateurs.

Des stades de nouveau pleins

Enfin ! Après dix-huit mois de frustration et d’attente, les stades de France vont pouvoir de nouveau vibrer sans modération ni jauge. Le coup d’envoi de la saison 2020-2021 marquera le grand retour des spectateurs dans les enceintes. Un bonheur simple mais ô combien savoureux. Le Top 14, championnat le plus populaire au monde, va retrouver son 16e homme, celui qui lui amène sa passion et une ferveur unique. Au regard de la foule amassée à Jean-Dauger jeudi dernier – 12 500 spectateurs - pour le lancement du Pro D2, on peut s’attendre à de jolies affluences ce week-end du côté de La Rochelle, Brive ou encore Toulon. Et ce en dépit de l’écueil du pass sanitaire. Le Top 14, fort de ses 14059 spectateurs de moyenne – avant le Covid, n’attend que ça pour revivre toutes les émotions de ce jeu. Et, en toile de fond, pour renouer avec son modèle économique, si dépendant des recettes “jour de match”.

Le samedi après-midi, c’est rugby

La nouvelle programmation du Top 14 va remettre au goût du jour un créneau traditionnel du rugby. Si la grille a quelque peu été repensée pour cette reprise, en temps normal, la grande majorité des rencontres se tiendront le samedi après-midi, comme c’était le cas il y a une dizaine d’années. Quatre matchs débuteront à 15 heures et un cinquième suivra à 17 heures. Un vrai confort pour les familles et une bénédiction pour les commerces – à commencer par les restaurants - des villes hôtes. Les coups d’envoi à 18h30, monnaie courante ces derniers temps, ne convenaient pas à grand monde et pouvaient pâtir d’un manque de visibilité. Les deux affiches de chaque journée, programmées à 21 heures les samedis et les dimanches, offrent en parallèle une exposition inédite. Au final, tout le monde ou presque y trouvera son compte.

Usap et BO, retours de flamme

Que l’on supporte ou non ces clubs, revoir Perpignan et Biarritz revenir dans l’élite comblera les nostalgiques qui sommeillent en chacun de nous. Au-delà d’être des monuments historiques, ces deux bastions ont écrit quelques-unes des plus belles lignes du rugby professionnel avec quatre finales de championnat pour un titre côté catalan quand les Basques auront soulevé le Bouclier à trois reprises. Sans faire injure à Bayonne et à Agen, les deux malheureux relégués, le Top 14 retrouve donc deux clubs au prestige incontestable et à l’identité qui ne laisse personne indifférent. Deux entités que l’on n’a plus vues ensemble en première division depuis le printemps 2014.

Une poignée de stars internationales

Depuis la réforme des Jiff et le relatif apaisement du marché des transferts, les stars étrangères sont devenues une denrée rare dans l’Hexagone. Au regard de la nouvelle dynamique du XV de France et de la vitalité du vivier tricolore, personne ne s’en plaint. Mais ne boudons pas pour autant notre plaisir. Le Top 14 va voir débarquer plusieurs vedettes internationales qui ont de quoi attirer l’œil et susciter l’envie : on pense ainsi aux revanchards All Black Ngani Laumape et Lima Sopoaga, à la star australienne Tevita Kuridrani, au revenant Leone Nakarawa, feu meilleur joueur d’Europe, ou encore à toute la flopée d’Argentins effectuant décidément leur retour en force dans notre championnat (Lavanini, Cubelli, Delguy, Landajo…).

Ngani Laumape (Stade Français).
Ngani Laumape (Stade Français). Icon Sport - Icon Sport

La chasse à Toulouse reprend

Toulouse devant, tous les autres derrière. Au début du professionnalisme et jusqu’au début de la décennie passée, le rugby français pouvait être ainsi caricaturé. De 1995 à 2012, le Stade toulousain avait participé à dix finales du championnat pour huit triomphes. Après avoir réalisé un historique doublé au printemps, les Rouge et Noir ont retrouvé ce statut de ténor. Le résultat de la récente consultation menée auprès des entraîneurs a confirmé cette impression de toute puissance dégagée par les Rouge et Noir : sept voix sur douze prédisent à Antoine Dupont et à ses partenaires un nouveau Bouclier dans dix mois. Dans leur sillage, des concurrents de tous bords ne désirent qu’une chose : les faire tomber de leur piédestal. Une ambition comme une promesse de lutte de tous les instants.

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Les commentaires (1)
Olivier83 Il y a 2 années Le 03/09/2021 à 22:32

"Le Top14, référence mondiale" ??? C'est bien français, ça. En terme de suffisance, certainement. Entre les doublons à foison qui nivellent les clubs par le bas et un calendrier surchargé, je ne pense pas que ce Top14 soit vraiment un exemple à suivre si l'on veut préserver l'équité sportive et la santé des joueurs...