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Saga Toulouse - Baille : « Si l’on se prend pour d’autres, on va charger... »

  • Cyril Baille - Pilier gauche de Toulouse.
    Cyril Baille - Pilier gauche de Toulouse. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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L’international nous parle du défi collectif des siens mais aussi de sa progression.

Dans le sport, le plus dur, paraît-il, n’est pas d’arriver au sommet mais d’y rester. Après un doublé, vous entamez le défi ultime…

La saison dernière restera extraordinaire mais elle appartient au passé. Je peux vous garantir que le groupe a repris avec beaucoup de détermination. Après avoir goûté à ces émotions, tout le monde n’a qu’une envie : les revivre. Chacun s’est bien reposé et est prêt à remettre les deux titres en jeu.

D’où vous vient cette force de conviction ?

Ce groupe de compétiteurs a envie de continuer à écrire l’histoire du club. On sait très bien ce que ça demande comme efforts pour gagner des trophées. Il va falloir en redoubler car nous serons très attendus. Au sein du vestiaire, on se connaît depuis quelques années, on sait se dire les choses si ça ne suit pas. Cet effectif est uni, soudé. Il a connu des moments de joie mais aussi des plus difficiles. Le discours est clair : il ne faut pas se croire arriver. Si l’on se prend pour d’autres, on va charger et se faire défoncer chaque dimanche.

L’entame avec notamment une ouverture à La Rochelle va être révélatrice…

On aura le droit à un sacré accueil, ça ne fait aucun doute. A nous d’être à la hauteur de notre statut et de l’adversité.

Vous avez eu à peine un mois de préparation. Cela peut-il être un handicap ?

Il était surtout nécessaire de bien couper tant la saison avait été longue. Pour le reste, le staff est très compétent et les préparateurs physiques gèrent bien leur affaire. Et puis, si nous n’avons repris que début août, individuellement, chacun a travaillé de son côté pendant deux semaines pour revenir en forme. D’un point de vue collectif, nous avons aussi beaucoup d’automatismes.

Personnellement, la saison 2020-2021 restera mémorable…

Ça a été une grosse année sur le plan personnel avec toutes ces victoires et la chance de ne pas me blesser. Je sais que j’ai encore beaucoup de travail. J’ai toujours l’envie de progresser. C’est ce qui fait le charme de ce poste : il est obligatoire de se remettre en question en permanence et nous avons toujours une marge de progression.

Quels sont vos axes de développement ?

Je me dis qu’il faut que je progresse défensivement et dans le déplacement pour pouvoir enchaîner le plus de tâches possible. On demande de plus en plus au cinq de devant.

À la quasi-unanimité, vous êtes considéré comme le meilleur pilier gauche du Top 14 et un des tout meilleurs mondiaux. Comment rester insensible à ça ?

Ça fait plaisir à entendre. Mais ça ne change pas mon état d’esprit. Je sais très bien que ça peut aller dans l’autre sens. En quatre ou cinq matchs, on peut vite perdre du crédit.

Que peut-on vous souhaiter ?

Le plus important, c’est de ne pas se blesser et d’enchaîner. Après, je ne me projette pas trop loin. Je me dis juste qu’il faudra que l’on soit prêt dès le début du championnat.

Et avec le XV de France ?

Depuis deux ans, il y a un nouveau groupe de soixante joueurs qui se construit. On a progressé en tant qu’équipe, il faut poursuivre dans ce sens pour viser plus haut.

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