Abonnés

Saga UBB - Roussel, gros moteur en puissance

Par Jérôme Prévôt
  • Lors de dernière saison sous le maillot de l’Usap en Pro D2, Alban Roussel a vraiment frappé les esprits.
    Lors de dernière saison sous le maillot de l’Usap en Pro D2, Alban Roussel a vraiment frappé les esprits. DR
Publié le
Partager :

Le deuxième ligne Alban Roussel vient d’arriver de Perpignan avec qui il a vécu la montée en Top 14. On lui prédit un gros potentiel, il va tenter de tirer son épingle du jeu malgré une sévère concurrence.

Il arrive à Bordeaux précédé d’une certaine réputation. Alban Roussel n’est pas encore très connu du grand public, mais dans le milieu, il a déjà une petite pancarte sur le dos. Sa dernière saison sous le maillot de l’Usap en Pro D2, a vraiment frappé les esprits.

On s’est d’ailleurs laissé dire que les Catalans avaient vraiment accusé le coup à l’idée de le perdre et quand sa signature a été officialisée, plusieurs observateurs nous ont glissé à l’oreille que l’UBB avait visé juste avec lui.

On garde aussi de lui l’image de son entrée en jeu en finale contre Biarritz, et l’impact qu’il insuffla au pack de Perpignan. Mais il avait alors déjà signé à Bordeaux depuis le mois de février. : « J’ai longuement hésité. Le choix était très difficile, j’avais d’un côté Laurent Marti et Christophe Urios qui me poussaient à venir en Gironde et d’un autre côté, j’avais la montée en vue avec l’Usap et j’avais la tentation de rester une saison de plus pour aider le club à se maintenir en Top 14. »

Il n’avait connu que l’Usap jusqu’alors, enfant, il vivait déjà à Perpignan : « Mais pas dans une famille de rugbymen. Je suis venu au rugby en suivant un voisin qui était éducateur. J’ai toujours joué et toujours supporté ce club. Ma plus grosse émotion restera mon premier match, à Angoulême lors de la saison 2017-2018, c’était tout un aboutissement. »

L’été de l’exil

À Perpignan, il a aussi connu un titre de champion de France Espoirs en 2017. Il y a côtoyé des mentors comme Patrick Arlettaz ou Mathieu Julia et il a donc déjà vécu une montée en juin 2018 suivie d’une première saison en Top 14 qui lui offrit trois entrées en jeu avec bien sûr, la triste conclusion qu’on connaît (relégation immédiate avec deux victoires en 26 matchs).

Il a donc revécu l’expérience en 2020-2021 : « La saison fut superbe à vivre, mais mon plus grand regret restera de ne pas avoir connu Aimé-Giral plein à cause de l’épidémie, surtout pour la demi-finale face à Oyonnax. » Mais il a senti que cet été 2021 serait celui de l’exil : « L’UBB fait partie aujourd’hui des grands clubs, il cherche à gagner des titres et c’est aussi ce que j’ambitionne. »

À Bordeaux, il connaissait déjà Matthieu Jalibert, Jules Gimbert et Maxime Lamothe qu’il a côtoyés chez les moins de 20 ans, il fut même champion du monde (sans jouer la finale) avec cette génération en 2018. « Je sens un groupe optimiste qui a fait trois demies la saison passée et qui a envie de faire une très grosse saison. Je vais me frotter à une grosse concurrence avec beaucoup d’internationaux. »

Et pour se changer les idées, il aura les cours de l’EDHEC, l’école de commerce qu’il fréquente par correspondance. 

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?