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Saga Bayonne - Yann David n’est pas rassasié

Par Pablo ORDAS
  • Le centre international n’est pas rassasié.
    Le centre international n’est pas rassasié. Midi Olympique - Pablo Ordas
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Arrivé de Castres cet été, le puissant trois-quarts centre est attendu pour amener toute son expérience à l’effectif basque. C’est avec un discours plein de volonté qu’il aborde cette saison.

On peut avoir trente-trois ans, quinze saisons de Top 14 derrière soi et avoir l’envie de ses vingt ans. Sur le circuit professionnel depuis 2006, Yann David est ce qu’on appelle, dans le milieu, un ancien. Un joueur expérimenté, plus proche de la fin que du début. Mais celui qui fut champion de France et d’Europe avec le Stade toulousain, entre 2010 et 2012 n’est pas encore rassasié. « Aujourd’hui, ce qui me motive, c’est le plaisir de jouer au rugby et de partager des moments avec des coéquipiers, explique-t-il. Depuis seize ans, c’est un pur kif. J’ai toujours considéré ça comme une chance énorme de pouvoir vivre de cette passion. »

Gamin de Bourgoin, façonné puis au sommet de sa forme pendant ses années toulousaines, le trois-quarts centre a signé, au mois de juin dernier, un contrat de deux ans avec l’Aviron bayonnais. « J’ai toujours adoré ce club, à chaque fois que je suis venu y jouer avec le CSBJ à l’époque ou le Stade toulousain, poursuit-il. L’Aviron bayonnais, ça dégage une force et une électricité dans le stade qui font un peu rêver tout le monde. C’est toujours resté dans un coin de ma tête. Je voulais connaître la Peña Baiona en rentrant sur le terrain et toute cette ferveur qui gravite autour du club. Aujourd’hui, je suis vraiment fier et honoré de partager bientôt tous ces moments-là avec les mecs sur le terrain. »

David : « La descente n’a rien changé pour moi »

De toute évidence, la présence de Yannick Bru à Bayonne fut un élément important dans sa venue. Les deux hommes se sont côtoyés à Toulouse entre 2009 et 2012, lorsque Bru était l’adjoint de Noves. « Je connais sa rigueur et toute l’énergie qu’il met dans son travail pour amener une équipe au plus haut niveau, afin qu’elle atteigne ses objectifs. Son discours m’a forcément plus qu’enchanté. C’est pour ça que j’ai eu envie de travailler une nouvelle fois avec lui », détaille le centre international (4 sélections).

Entre les deux hommes, les discussions démarrèrent à l’été 2020 et la venue de Yann David sur la Côte basque fut assez vite actée. Bayonne était alors en Top 14. Ce n’est désormais plus le cas. « Il ne faut pas se mentir, reprend l’intéressé, j’ai forcément été très déçu pour le club et les mecs. J’ai vu avec quelle intensité ils se sont battus, à chaque match. Mais dans ma tête, la décision avait été prise dès que j’ai signé mon contrat. Peu importe la situation de l’Aviron, j’avais vraiment envie de porter ces couleurs-là et de me donner à fond pour ce maillot. La descente n’a donc rien changé pour moi. »

Désormais, il est attendu pour apporter de la sérénité dans les moments clés à la (jeune) ligne de trois-quarts bayonnaise. « Yann arrive pour, d’abord, nous amener sa puissance athlétique, son expérience et son vécu. C’est un garçon qui est dans la transmission et qui est particulièrement modélisant avec les plus jeunes », conclut le manager du club basque. 

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