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George Moala : « Quand je suis arrivé à Clermont j’étais un trou du c.. (sic) »

Par Clément LABONNE
  • George Moala a retrouvé ses coéquipiers lors du premier entraînement ouvert au public, à Bresse (Puy-de-Dôme), ce mardi.
    George Moala a retrouvé ses coéquipiers lors du premier entraînement ouvert au public, à Bresse (Puy-de-Dôme), ce mardi. Photo ASM
Publié le Mis à jour
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Le centre de l’ASM s’est « forcé » à se livrer sur son jeu, la nouvelle approche du staff et sur sa personnalité.

C’est bon de retrouver le chemin de l’entraînement ?

Oui enfin ! D’autant que je ne suis pas parti en vacances cette année, j’ai dû déménager et déplacer des meubles alors je suis très heureux de pouvoir rejouer au rugby !

Vous avez joué 23 matchs la saison passée, l’équipe a beaucoup compté sur vous lors des dernières rencontres, comment avez-vous fini la saison ?

Oui la saison était dure et tellement longue. Je ne dirais pas que j’étais fatigué, mais ce qui était le plus dur était de trouver une nouvelle motivation chaque week-end. J’ai eu quelques blessures mais rien qui n’a pas pu me faire arrêter complètement, alors ça va.

Justement vous avez souffert d’une commotion en décembre dernier, avez-vous encore des séquelles de cet épisode ?

Non non, je suis complètement nettoyé (rires) ! Je suis passé par des moments difficiles, mais aujourd’hui je suis à 100 % !

Vous allez entamer votre quatrième saison à Clermont et vous avez récemment prolongé jusqu’en 2024, qu’est-ce qui a motivé votre choix ?

Je me sens très à l’aise avec l’équipe et les gars ici, c’est la première chose, et ensuite j’adhère complètement à la philosophie du club. Clermont joue d’une manière qui me convient parfaitement, je suis facilement arrivé à me fondre dans le moule et je me sens vraiment épanoui avec le type de rugby que propose le club. Avec tout cela, je ne me voyais pas aller ailleurs.

Vous n’avez jamais pensé à un retour en Nouvelle-Zélande et pourquoi pas un œil sur les All Blacks ?

Non, non, je suis trop bien ici pour revenir au pays (rires) !

Vous avez découvert Jono Gibbes cette semaine, quels ont été ces premiers mots au groupe ?

Il a beaucoup parlé de mettre le curseur très haut, à l’entraînement et pour les premiers matchs. Il a dit ça dès la première réunion avec le groupe ! L’objectif est de commencer fort et partir de là pour ensuite réaliser une bonne saison. Ensuite, on a directement vu qu’il mettait beaucoup l’accent sur la préparation, l’entraînement et surtout la récupération physique. Nous avons eu beaucoup de blessures la saison dernière donc si nous pouvons avoir une équipe solide tout au long de la saison cela nous aidera !

Quels sont les points sur lesquels vous devez travailler pour être un joueur plus complet cette saison ?

À vrai dire, tous les points ! Ce n’est pas tant « où » je dois m’améliorer mais « comment » je vais réussir à le faire. Avant le début de la saison, je vais me focaliser sur la passe, le jeu au pied, ma capacité à garder le ballon. Je dois aussi améliorer mon discours pour l’équipe, la façon d’encourager mes coéquipiers et ce genre de choses…

Le club attend beaucoup de vos performances, mais pour vous, quelles sont vos attentes vis-à-vis de l’ASM ?

Cela fait quelques jours que le nouveau staff est en place et déjà on sent une nouvelle approche, plus fraîche, sur la mentalité par exemple. Ils ont clairement ramené une nouvelle excitation dans le groupe, je vois que tous les joueurs sont heureux d’être ici, donc c’est ce que j’aime.

Vous êtes un joueur discret, on ne vous voit pas beaucoup dans les médias…

(il coupe) Non non, je n’aime pas vraiment cela, je me force là (rires) ! Je n’aime pas être dans la lumière ni parler dans la presse. Je suis focalisé sur le rugby et sur mon objectif d’être le meilleur joueur possible.

Qu’est-ce que le public français ne connaît pas de vous ?

Je suis une personne très simple… je suis tout sauf un excentrique ou quelqu’un qui devient « fou » quand il rentre chez lui ! En réalité, j’ai été éduqué comme ça. Je viens d’une famille issue des classes populaires en Nouvelle-Zélande avec une ligne directrice presque obligatoire : travailler dur pour la famille et passer le plus de temps possible avec mes proches, tout simplement.

Beaucoup de supporters clermontois ont été impressionnés par votre régularité la saison dernière, qu’est-ce que cela vous fait ?

Je suis extrêmement fier ! Quand je suis arrivé ici il y a trois ans, j’ai directement vu que les gens étaient des vrais passionnés de rugby, et que toute la ville poussait pour le club. En voyant cela je me suis dit « je suis un trou du c.. (sic) » ici ! Je voulais jouer pour le public, pour la passion qu’ils amènent en venant au stade et même en dehors. 

Vous êtes hors-jeu !

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