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Taverna : « L’exigence et la précision montent au fil des divisions »

Par Julien Veyre
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Le technicien argentin arrive à Bourg-en-Bresse d’Aubenas-Vals pour remplacer Thomas Choveau qui a rejoint la Section paloise à l’intersaison.

Pourquoi être devenu entraîneur ?

Je suis un amoureux de ce sport, depuis mes débuts dans un tout petit club en Argentine. Quand ma carrière s’est arrêtée, c’était le moyen de rester connecté avec ma passion. J’ai commencé par entraîner des jeunes joueurs. Cela m’a plu, j’ai accroché au métier.

Vous allez entraîner un niveau où vous n’avez pas joué. Y a-t-il une forme d’appréhension ?

De l’extérieur, je peux comprendre qu’elle existe. Mais mon parcours est assez particulier. J’ai franchi des obstacles, toujours été ambitieux et cherché à me surpasser. Même si je n’ai pas goûté ce niveau de jeu, mon parcours a construit l’entraîneur que je suis. Je n’ai pas de craintes et au contraire j’aime les défis. Même si je mesure celui-ci. Je travaille pour être à hauteur de l’exigence, à être en permanence en évolution.

Quel domaine préférez-vous ?

Je m’intéresse particulièrement à la touche, à la défense et à tous les secteurs de combat. On aime le rugby d’attaque et de mouvement mais il faut pouvoir s’appuyer sur un combat fort. À partir de là, on peut construire tout le reste.

Quelle image aviez-vous de l’USB ?

Celle d’un club familial, solidaire et très organisé. Le collectif est un mot fort ici. Depuis mon arrivée, cela ne fait que renforcer cette idée. Le club est solide sur ses bases.

Que vous inspire la mission d’obtenir un maintien qui serait historique ?

C’est vrai que le club n’a jamais réussi à se maintenir. Nous allons tout faire pour réussir, en travaillant en amont et en mettant l’énergie nécessaire pour le réaliser. Mais c’est aussi une aventure humaine importante. Après la descente en 2019, les joueurs et le club ont pris la mesure de ce qu’il fallait pour réussir. Pas seulement au niveau financier, mais aussi en moyens humains. Pour réussir à écrire l’histoire du club.

La saison passée, l’USB était très forte devant. Comment faire aussi bien à l’étage au-dessus ?

Si Thomas Choveau rejoint le Top 14, ce n’est pas pour rien. Je remplace quelqu’un qui était performant. Je dois l’être aussi et je me donne les moyens pour. Au fur et à mesure, j’essaie de connaître le collectif. Je suis tombé dans l’endroit parfait. Il y a l’ambiance qui permet de progresser, comme la liberté nécessaire pour pouvoir évoluer.

Qu’est-ce que l’on fait pour évoluer en tant que coach ?

Le rugby reste le même mais l’exigence et la précision montent au fil des divisions. Nous nous inspirons de ce que font d’autres coachs, on essaie d’innover. Et surtout on augmente notre exigence. Une erreur qui passait en Nationale ne passera pas en Pro D2. On sait que chaque détail compte, de la construction de nos séances jusqu’à la stratégie. Et on va aussi s’appuyer sur ce qui marchait. Les joueurs partent moins dans l’inconnu. Il y a une bonne base qui a joué le Pro D2 il y a trois ans. Les mecs savent qu’ils avaient performé, marqué 60 points et cela n’avait pas suffi... On sent que les joueurs ne veulent pas lâcher, qu’ils ont encore cela en travers depuis trois saisons. Et ils ont vite "contaminé" ceux qui arrivent !

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