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À Drancy, la tentative du grand rebond

Par Guillaume CYPRIEN
  • Benjamin Périé (à gauche) a passé la présidence de Drancy à Pascal Dias Pereira (à droite). Malgré deux saisons très difficiles, le nouvel élu portera l’ambition du club d’accéder aux phases finales. Photo DR Benjamin Périé (à gauche) a passé la présidence de Drancy à Pascal Dias Pereira (à droite). Malgré deux saisons très difficiles, le nouvel élu portera l’ambition du club d’accéder aux phases finales. Photo DR
    Benjamin Périé (à gauche) a passé la présidence de Drancy à Pascal Dias Pereira (à droite). Malgré deux saisons très difficiles, le nouvel élu portera l’ambition du club d’accéder aux phases finales. Photo DR Photo DR - Photo DR
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Après deux saisons difficiles, les Drancéens pensent pouvoir mieux se positionner en Fédérale 1, au point de développer quelques ambitions.

Cette équipe de Drancy parviendra-t-elle à se faire une meilleure place en Fédérale 1, dans cette division qui depuis deux saisons, lui a durement tanné le cuir ? Elle n’a remporté aucun des matchs qu’elle y a disputé. Si la pandémie et le premier confinement n’avaient pas mis un terme au championnat lors de sa première incursion, elle serait revenu illico en Fédérale 2 en déplorant un bilan à quelques grosses fessées. La saison dernière, après cinq rencontres, elle avait montré des signes d’amélioration certains, sans pourtant réussir à s’imposer. La troisième année sera-t-elle la bonne ? Des signes disent que oui. Le mouvement des mutations a organisé un troisième roulement depuis l’accession éclatante de 2019, qui avait consacré un collectif très huilé dirigé par des anciens joueurs du club. Leur cohérence avait été durement touchée au niveau supérieur. Deux ans après, il ne restera au mois de septembre au départ de leur troisième tentative, qu’une dizaine des coéquipiers de cette aventure. « Cette montée n’était pas programmée, et nous n’étions pas préparés, estime le directeur sportif Sam Dam Moulion. C’était vrai sur tous les plans, économique ou sportif. La deuxième année aurait été nettement meilleure si elle n’avait pas été arrêtée. Je crois qu’à partir de maintenant, nous présenterons un effectif capable de défendre ses intérêts. Nos joueurs de Fédérale 2 qui pouvaient présenter des limites ont achevé leur cycle, et nous allons jouer avec une équipe de Fédérale 1 complètement choisie. »

Avec un nouveau président

Le nombre de contrats professionnels passé de sept à dix, avec deux promotions interne, le temps de préparation amélioré, et l’expérience acquise, profiteront sans doute à ce groupe seniors, qui a connu une rotation globale de quarante joueurs depuis trois ans. Il sera aussi poussé par une nouvelle présidence. Après huit années, Benjamin Périé a laissé sa place à Pascal Dias Pereira, un enfant de la maison, retraité aujourd’hui, qui avait signé sa première licence en 1973. Pour le club, sa ligne directrice sera la même que celle de son prédécesseur, fortement axée sur le social.

Dans ce département de la Seine-Saint-Denis dont il est devenu le club référent, le club de Drancy s’était distingué ces dernières années par des actions novatrices. Son plus bel ouvrage : le Rugby Drancy Link, qui met en relation ses licenciés avec des offres d’emplois. Les mercredi du rugby avaient aussi permis d’encadrer les enfants sur le plan scolaire. « Et nous allons développer un projet de jardin pédagogique, raconte le nouvel élu. Notre club a une vocation sociale naturelle sur son territoire, comme l’ont montré nos dix jours d’initiations, lors desquels six cents enfants sont venus essayer notre sport. Nous allons tout faire pour poursuivre notre action au meilleur des niveaux possible. Et il me semble évident que notre équipe première pourra beaucoup mieux défendre ses chances la saison prochaine ».

« Nous aurons même beaucoup d’ambitions, même si cela peut paraître surprenant compte tenu de nos deux dernières saisons, ajoute Sam Dam Moulion. Et pour une raison simple : nous nous sommes démenés pour constituer une équipe espoir, qui ne sera pas maintenu dans la future Fédérale 1. Si nous ne voulons pas gâcher nos efforts et conserver cette équipe, alors il faudra accéder à la Nationale 2. Et sans forfanterie, je crois que nous pourrons le faire. »

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