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Jean-François Fonteneau : « La maison agenaise a de bonnes fondations »

  • Le président d'Agen Jean-François Fonteneau veut conquérir le top 6 de la Pro D2 dès cette saison.
    Le président d'Agen Jean-François Fonteneau veut conquérir le top 6 de la Pro D2 dès cette saison. MIDOL
Publié le Mis à jour
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L’homme fort du SUALG a beaucoup appris de la dernière saison, ratée dans les grandes largeurs. le club agenais repart sur un nouveau projet, devant une page quasiment vierge.

Mercredi, le SUALG démarre une nouvelle saison. On vous imagine vraiment heureux de pouvoir enfin tourner la page de l’exercice précédent…

En effet, il était temps que cette gabegie se termine. On ne va pas réécrire l’histoire, dire que cette saison fut décevante est un euphémisme. Néanmoins, à Agen, nous sommes des compétiteurs et je crois qu’il faut essayer de tirer des enseignements positifs de cette période noire de l’histoire du club. Par certains côtés, cette saison fut très formatrice.

Avec quelques semaines de recul, comment expliquer un tel raté ?
Je pense que nous étions en surchauffe, tout simplement. Le SUALG n’avait pas un effectif assez dense et profond pour pouvoir exister en Top 14. C’est aussi simple que cela. Le sportif ayant du mal à suivre, l’équipe s’est délitée et ce délitement a exposé nos faiblesses. C’est un cercle vicieux qui s’est amorcé… Beaucoup de joueurs ne sont pas arrivés en forme, la « mayonnaise » n’a pas pris, les jeunes ont été moins bien intégrés ce qui a créé une fracture dans notre plan de succession. Il y a eu l’absence du public, l’épisode de Trévise (théâtre d’une échauffourée entre joueurs, N.D.L.R.), des tensions internes… Voilà, ce fut une longue agonie.

Avez-vous pensé à arrêter ? À baisser les bras lorsque le club était au plus fort de la crise ?
Non, je ne pense pas. J’étais dans l’action, dans l’adaptation permanente à la situation. Il fallait assumer. Je ne crois pas avoir eu ce genre de pensées. Par contre, je me suis beaucoup remis en question.

Quels seront les objectifs pour ce retour du club en Pro D2, quatre saisons après l’avoir quitté sur un titre de champion ?
L’objectif que je fixe à l’équipe ? Il faudra se qualifier pour la phase finale. Je veux reconquérir le public, réinstaurer une dynamique positive et connaître à nouveau le goût de la victoire. Je pense que cette saison noire s’apparente finalement à un mal pour un bien. Nous repartons d’une page quasiment blanche, avec un profond renouvellement de l’effectif. 22 départs ont été actés. Nous repartons de zéro mais la maison a de bonnes fondations. Ceux qui restent doivent prendre conscience qu’il faut remettre l’ouvrage sur le métier. À l’avenir, je n’accepterai plus aucun mauvais comportement. Le recrutement a été pensé en ce sens : on a pris des joueurs qui, je le pense, se fondront dans le moule du club sans problème.

Quelles seront les erreurs à ne pas commettre ?
Il ne faudra surtout pas se voir trop beaux en Pro D2. Ce championnat est extrêmement difficile. Il faudra être prêts dès le départ et ne pas croire que l’on va marcher sur l’eau sous prétexte que nous arrivons de Top 14.

Peut-on imaginer vous voir faire l’ascenseur et jouer une remontée en Top 14 dès cette saison ?
Ce n’est absolument pas l’objectif à cette heure. Remonter pour vivre une saison pareille à celle qui vient de se terminer ? Très peu pour moi. Si Agen veut remonter un jour, il faudra fédérer et bâtir un budget pour cela. À l’heure actuelle, avec 9 millions d’euros, penser au Top 14 est utopique. 

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