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Les Bleuets vus par Alexandre Tchaptchet

Par Dorian VIDAL
  • Les Bleuets vus par Alexandre Tchaptchet
    Les Bleuets vus par Alexandre Tchaptchet PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Après plus d'un mois de vie commune, le groupe des moins de 20 ans s'apprête à conclure son tournoi. L'occasion pour l'arrière tricolore Alexandre Tchaptchet de coller certaines étiquettes à des partenaires qu'il connaît désormais très bien. 

Le plus taiseux

Pierre Bochaton ou Émilien Gailleton, ça se vaut. Quoique, plutôt Bochaton en fait. Il est toujours dans son coin, il ne parle pas trop. Ça lui arrive parfois de lâcher quelques petites blagues, mais dans l’ensemble, ça reste un gars assez calme et timide. Bon, après, il fait le boulot sur le terrain, donc ça va.

Le plus fort à la muscu

Sans aucune hésitation, Alfred Parisien. C’est le genre de joueur qui va jusqu’à se faire les biceps dans sa chambre… Premier arrivé en séance de musculation, mais dernier parti…

Le plus mangeur

Eh bien, étonnamment, celui qui aime beaucoup manger, c’est Thibault Debaes ! D’ailleurs, il fait assez attention à son poids. Pour un demi d’ouverture, c’est quand même assez rare ! Thibault se promène toujours avec son petit paquet de M & M’s, qu’il va s’acheter lui-même au magasin. C’est son petit plaisir.

Le plus geek

En fait, on joue beaucoup aux cartes entre nous. Mais j’avoue qu’il y a un groupe de trois, composé de Paul Mallez, Thibault Debaes et moi, qui utilise aussi beaucoup la console. On se fait des parties de Call of Duty : WarZone (un jeu de guerre N.D.L.R.) dans nos chambres. Tranquille quoi ! Sur nos temps de repos, on est pas mal là-dessus… (sourire).

Le plus doué

Tout le monde le sait… Nolann (Le Garrec). Il a quelque chose en plus. C’est un joueur qui est assez facile dans tout ce qu’il fait sur le terrain.

Le plus rapide

Nelson Épée, ça va vraiment vite… Une chose à dire : 38 km/h. Voilà, il y a juste ça à retenir, pas besoin d’en rajouter.

Le plus bagarreur

Mattéo Le Corvec ! Tel père, tel fils, j’ai envie de dire. Il est à l’image de son papa : il aime bien le chocolat ! (rires)

Le plus mauvais perdant

Daniel Bibi Biziwu n’aime pas du tout perdre au "chou blanc", un petit jeu auquel on joue souvent dans le groupe. À ce jeu, il se croit fort, mais il est vraiment super nul. ("Eh, je jure que je suis fort !", s’exclame au loin Daniel Bibi Biziwu; Tchaptchet se marre).

Le plus mauvais en anglais

Nelson, il faut avouer qu’il a quand même du mal. (un groupe de Bleuets glousse à côté) Quand on est à l’hôtel, c’est clair qu’il ne se prend pas la tête : il demande toujours tout en français. Et mine de rien, il arrive à se faire comprendre !

Le plus intello

Émilien Gailleton révisait son baccalauréat en partant de l’aéroport du Bourget. Ça, ça m’a marqué. Après, je ne sais pas si c’est réellement une tête, mais ce qui est sûr, c’est qu’il bosse bien.

Le plus bavard

Alors, celui qui l’ouvre le plus dans l’équipe, c’est Théo Idjellidaine. Ce gars, il a un débit de parole qui est assez impressionnant. Il parle, il parle, il parle… Pendant les réunions, il n’arrête pas de poser des questions. Mais ça va, ce n’est pas trop agaçant, c’est à bon escient. Après, sur le terrain, avec les arbitres, je crois que ça va, il ne l’ouvre pas trop !

Le plus lèche-botte

Thibault Debaes aime avoir les coachs avec lui, et notamment Fabrice Estebanez !

Le plus blagueur

Daniel Bibi Biziwu est un très grand farceur. (ce dernier pouffe de rire, en fond) Lui et moi, on forme d’ailleurs un vrai duo de blagueurs. Daniel fait tout le temps marrer les gars. En fait, il ne fait pas forcément rire par ses actes, mais par sa façon de parler, de regarder, et surtout par sa gestuelle : c’est un peu la mascotte de l’équipe ! (Daniel Bibi Biziwu conteste : "Je ne suis pas la mascotte, je suis juste un très bon joueur de rugby"). Tout le monde l’aime, on va dire que c’est l’apprécié de l’équipe. (sourire)

Le plus chambreur

Sur le terrain, Nelson Épée chambre beaucoup. Et, à l’extérieur, ce sont les Palois Téo Bordenave et Thibault Debaes. Disons qu’ils vont mettre des pièces un peu à tout le monde, du genre : "Oh, vas-y doucement sur les desserts". Des petits trucs comme ça… Rien de bien méchant.

Le plus bordélique

En matière de bordel, notre talonneur Victor Montgaillard est pas mal dans son genre. On a fait un making-of de la vie du groupe à l’hôtel et on devait aller dans sa chambre pour montrer le désordre. Mais, pour une fois, il avait rangé. Finalement, on s’est rendu dans celle de Pierre Bochaton qui, elle, était bien en bordel. Il devait se venger, mais il n’a rien fait. Enfin, du moins, pas que je sache…

Le plus ambianceur

J’aime bien le rôle de gérant de l’ambiance au sein du groupe. Je suis un petit peu le Presnel Kimpembe de l’équipe. (rires) En gros, l’enceinte, j’en suis le garant. Je m’occupe de mettre des sons. Aux vestiaires, à l’entraînement, dans la salle de vie, il y a de la musique qui nous accompagne de partout. ça nous permet de décompresser. Oui, je suis le DJ de l’équipe !

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