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Couilloud, avec un a priori de confiance

Par Léo Faure
  • Avec un a priori de confiance
    Avec un a priori de confiance
Publié le Mis à jour
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Il n’a débuté qu’une seule rencontre en Bleu (cinq feuilles de match), face à l’Angleterre en décembre 2020. Le plus souvent, il a raté des trains en raison de pépins physiques accumulés aux mauvais moments. Mais Couilloud profite d’une belle côte auprès du sélectionneur.

À 23 ans, l’histoire de Baptiste Couilloud en Bleu pourrait déjà être tout autre. Joueur le plus doué et attendu de la génération 97, capitaine de toutes les équipes de France de jeunes, tôt propulsé titulaire et capitaine d’une écurie majeure du Top 14… Tout semblait s’aligner pour en faire un joueur cadre du XV de France.

Deux éléments ont toutefois freiné cette logique : quelques blessures, le plus souvent musculaires, à l’approche des échéances internationales mais aussi (surtout) l’avènement d’Antoine Dupont à son poste, dont le statut de titulaire semble aujourd’hui difficilement contestable.

Au poste de numéro 9, c’est donc une lutte pour le rôle de second qui s’ouvre. Sur la ligne de départ : Baptiste Serin, Baptiste Couilloud, Maxime Lucu et, un peu plus loin, Clovis Le Bail et Teddy Iribaren, également présents en Australie. En l’absence de ses deux principaux concurrents, l’heure de Couilloud sonnera-t-elle chez les Wallabies ? Un bémol, toutefois : le joueur ne sort pas de la meilleure saison de sa jeune carrière. À l’image de son club. Il le reconnaissait d’ailleurs, au soir de la 26e journée. « Quand on est le capitaine d’un navire un peu bancal, c’est compliqué à gérer. Cela impacte forcément vos performances sportives parce qu’il y a beaucoup de choses à gérer, extra-sportives aussi. On se perd un peu dans les objectifs les plus importants. Maintenant que j’ai connu cette expérience, je sais que pour moi, l’important, c’est d’être bon sur le terrain. Le reste, c’est annexe. Cela me servira de leçon. »
Malgré ce constat, Couilloud jouit toujours d’une belle cote aux yeux de son sélectionneur. En décembre dernier, Galthié lui confia d’ailleurs le capitanat des Bleus, face à l’Angleterre. « Une reconnaissance qui amène de la fierté » affirmait alors le joueur, glissant au passage son ambition de « montrer que je ne suis pas là par hasard ». Ses ambitions, Couilloud ne les cache généralement pas. Ce qui plaît au staff. Son profil, justement, s’approche de celui d’un Dupont, capable de finir les coups dans les mêmes proportions (1 essai toutes les 139 minutes cette saison, toutes les 129 minutes pour Dupont).

En interne, l’attente concernant Couilloud est grande, comme la frustration de ne pas l’avoir eu à disposition plus régulièrement. Pas toujours convaincu par les entrées en jeu de Baptiste Serin, qu’il n’hésite d’ailleurs pas à laisser sur le banc tout une rencontre, le staff des Bleus cherche toujours le pendant régulier de Dupont. Et place ses espoirs en Couilloud. À lui de prouver, désormais, qu’il a effectivement la carrure de l’élu.

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