Warion : « On est encore tendres »
Adrien Warion est l'un des rares Français à avoir enchaîné les deux rencontres en tant que titulaire. Malgré la victoire, le Toulonnais n'est pas satisfait. Contre le pays de Galles, il faudra mieux faire.
Cette victoire fait-elle du bien à la tête ?
(Il hésite) Oui, il y a la victoire, mais on ne peut pas se contenter d’une telle copie. La prestation réalisée, et notamment la mienne, n’est pas du tout satisfaisante, même si les quatre points nous font du bien.
Quel bilan tirez-vous de ce match ?
On n’a pas mis notre jeu en place. Nous avons plutôt pratiqué un "petit rugby" : plaquage, mêlée, touche, plaquage, mêlée, touche… Ce n’est pas une bonne image que l’on a montrée.
Vos adversaires vous ont posé beaucoup de problèmes…
Bien sûr, c’est connu : les Italiens ne lâchent rien. Ils nous ont tenu tête jusqu’au bout, j’ai même envie de dire qu’ils nous ont bien tenu tête…
Vous attendiez-vous à un tel combat devant ?
Ça a tapé fort ! Nous nous étions bien préparés, notamment sur les ballons portés, étant donné que nous avions pris deux essais contre les Anglais sur cette phase de jeu. Mais encore une fois, il manque beaucoup de choses, sur nos animations offensives ou sur notre façon d’impacter les joueurs. Aujourd’hui, je pense que nous sommes encore tendres, moi le premier.
Tendres ?
Dans les plaquages, dans notre façon de changer de rythme… On aurait pu se rendre le match beaucoup plus facile en étant plus durs.
Vous avez d’ailleurs tremblé jusqu’à ce dernier dégagement, assez limite au niveau du chronomètre. N’avez-vous pas craint que l’arbitre siffle une touche pour l’Italie ?
Si, après, on a quand même des joueurs malins. Ils avaient regardé le chrono et calculé leur coup. Pour moi, ils ont bien joué.
Au final, ces quatre points font-ils du bien pour la confiance ?
Il faut voir les deux côtés, le bon comme le mauvais. Le bon, c’est la victoire et que ça nous maintient dans la compétition. Et puis, ce match va aussi nous apporter des éclairages sur nos points faibles. On a la semaine pour les travailler et préparer la suite.
Vous êtes sorti de votre période de quarantaine ce dimanche. Est-ce une bonne chose pour la préparation du match contre les Gallois ?
Ça va nous permettre de nous resserrer, de vraiment vivre comme un groupe parce qu’être confinés dans un hôtel n’est pas l’idéal. On va pouvoir se forger en tant qu’équipe. C’est quand même mieux de se connaître pour avancer ensemble (sourire).
Qu’attendez-vous de ce match ?
Les Gallois sont chez eux et ils peuvent encore remporter le Tournoi, je m’attends à une équipe à 200 %. Quant à nous, nous allons devoir nous mettre à la hauteur, parce que pour l’instant, nous ne nous sommes mis à la hauteur de rien du tout. Mais nous allons travailler, il n’y a pas de problème là-dessus.
Vous êtes hors-jeu !
Cet article est réservé aux abonnés.
Profitez de notre offre flash pour lire la suite.
Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de
0,99€ le premier mois
Je m'abonne Déjà abonné(e) ? Connectez-vous
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?