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Bayonne et les nerfs à vifs

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Publié le Mis à jour
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Bien que particulièrement coriaces et volontaires, les basques n’ont toujours pas assuré leur maintien. Et commencent à s’en impatienter...

On pensait que les Montpelliérains étaient les plus meurtris, à la fois dans leurs chairs et dans leur têtes de cette épuisante course au maintien. Mais au coup de sifflet final, on a réalisé que les Bayonnais aussi puisaient dans leurs réserves depuis de longues semaines. Avant la rencontre, on s’imaginait qu’ils seraient plus frais, plus régénérés que les Montpelliérains qui avaient disputé une finale de Challenge Cup et un match en semaine contre l’UBB.

In fine, la différence ne fut pas flagrante. La faute déjà à une chaleur presque caniculaire, qui a pesé sur les organismes à mesure que les minutes s’égrainaient. La faute ensuite à un terrible manque de réalisme qui a empêché les Basques de concrétiser leurs temps forts : « Ce qui fait mal, c’est que si certains secteurs ont bien fonctionné, d’autres beaucoup moins. Le problème, c’est dans la zone de marque. C’est un secteur où l’on n’est toujours pas réglé », pestait le troisième ligne Arnaud Duputs. « Nos possessions dans leurs 22 ou 30 mètres ont abouti sur des turnovers. Montpellier se dégageait, et il fallait encore tout recommencer », déplorait le capitaine et centre Peyo Muscarditz. Résultat, même s’ils se sont multipliés aux quatre coins du terrain (avec en plus une période en infériorité numérique qu’ils ont bien gérée), les Bayonnais ont fini sur les rotules. Et en conférence de presse, Arnaud Duputs et Peyo Muscarditz paraissaient vraiment éprouvés mentalement.

Duputs : « On a une équipe faite pour se rebeller »

N’allez pour autant pas croire que cette équipe se laissera glisser en Pro D2. Arnaud Duputs sonnait déjà la révolte : « C’est dur. Franchement, j’ai envie de comparer ça à une guerre. On ne s’est pas sorti. On a mis beaucoup d’intensité. On a une équipe faite pour se rebeller. Ça va être dur, mais on sait qu’on peut se relever. On savait qu’il nous restait deux ou trois matchs pour assurer le maintien, et qu’il fallait qu’on gagne le plus vite possible. On avait coché ce match. On a aussi coché celui de la semaine prochaine. »

Cette équipe a les ressources pour s’en sortir. Elle possède un pack rugueux, qui a dominé les rucks et les mauls contre le MHR. Et elle possède un triangle arrière fabuleux, avec un Aymeric Luc pétri de talent. Mention spéciale à l’ouvreur Manu Ordas aussi, qui a dégainé un drop une poignée de secondes après être entré en jeu. Avec de tels atouts dans sa manche, l’Aviron peut continuer à croire à son maintien. 

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