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Un festival d’émotions

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L'édito du lundi par Emmanuel Massicard... Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai eu l’impression de revivre ce week-end. Façon de parler, évidemment, pour vous exprimer la douce sensation d’avoir vécu le rugby presque comme avant. De reprendre enfin le cours du voyage et de renouer avec les émotions endormies depuis de trop long mois.
 

Ce week-end donc, c’est comme si le sport s’était réveillé. Et nous avec. La couenne dorée et réchauffée par le soleil, qui a tout apporté : plus d’essais, du suspens, de l’intensité, des matchs au couteau, les phases finales en D2 ou en Nationale et, surtout, du public dans les stades. Un - gros - millier qui change tout et qui nous a filé le grand frisson. Rien de moins, croyez-nous.

En fait, tout résonne comme une évidence. On l’avait perçu la semaine dernière avec les finales européennes jouées à Twickenham devant 10 000 personnes. Ce retour au bruit après des mois de silence, aux couleurs, aux fumigènes et autres codes traditionnels du rugby de printemps est une bénédiction qui nous rappelle combien il n’y avait rien de normal à devoir jouer dans des stades vides. Même si c’était indispensable, aux plans sportif et économique.

Une saison quasi entière s’est déjà écoulée et c’est pourtant ici que tout commence vraiment, par la force de ce vrai grand bonheur d’avoir à revivre des matchs à haute intensité et joués devant ces tribunes réanimées ; à profiter de la liesse et - parfois - de la folie comme à Perpignan, Bourg-en-Bresse ou Vannes. Avec Biarritz pour créer l’impensable exploit, avec Narbonne pour l’imiter et retrouver le professionnalisme deux ans après l’avoir quitté. Sans Vannes, hélas, pour les Bretons pourtant exemplaires cette saison. Sans Oyonnax, Albi ou Nice, qui devront revenir après avoir échoué aux portes de l’exploit.

Des rires aux larmes, ce festival d’émotions retrouvées nous plonge dans un immense bain de jouvence et de plaisirs enfin partagés. Il redonne sa grandeur et son souffle à l’épopée sportive, loin des huis clos et de ce monde sans contact qui nous oblige tous, depuis plus d’un an désormais.

Après tant de manque(s), soyez en certains, les phases finales 2021 auront quelque chose de singulier. Avec des sentiments forcément singuliers, exacerbés, et l’envie de faire perdurer ces bulles de plaisir le plus longtemps possible. Le meilleur est encore à venir…

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