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Ramos : "Ce serait un peu bête de lâcher maintenant"

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    Ramos : "Ce serait un peu bête de lâcher maintenant" Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Auteur d'un 100 % au pied, Thomas Ramos a été un des hommes clés de la victoire du Stade toulousain face à Clermont, samedi soir (36-27). L'arrière et ses partenaires ont encore faim de victoires et de titre.

On imagine votre satisfaction au vu du résultat, au terme d'une partie très acharnée...

On savait que ça allait être gros match. En fin de saison, tous les points sont importants. Les Clermontois en avaient besoin, comme nous. On s’était pris les pieds dans le tapis trop de fois à la maison ces derniers temps, il nous fallait l’emporter. Ce n'est peut-être pas le match plus abouti de notre part mais c'est une belle victoire quand même. On a bien répondu pour décrocher ces quatre points importants.

La problématique de cette rencontre venait surtout de la gestion de l'après-titre en Champions Cup...

Oui, la semaine a été courte avec très peu d’entraînements. Il a fallu digérer le titre. Au niveau du rythme, on savait que l'on pouvait être juste. Mais l'équipe a tenu la distance. Avec un banc qui a fait du bien.

Paradoxalement, vous finissez même mieux. Comment l'expliquez-vous ?

À la mi-temps, on s'est dit que l'on était capable de tenir le rythme qu'ils voulaient nous imposer. On savait que l'on était capable de le faire. En première période, nous sommes passés à côté de quelques détails et on les a laissés trop facilement venir dans notre camp et mettre leur jeu en place. Puis les avants nous ont remis dedans.

Il vous manque encore un point à prendre, à Bordeaux, pour être demi-finaliste direct...

On ne va pas commencer à calculer. À se dire qu'il faut un point, ou qu’eux gagnent et eux perdent. Nous allons continuer à tout faire pour gagner nos matchs, peu importe l’enjeu. Nous sommes dans club qui a l’esprit de la gagne. Les Jerome (Kaino), la Huge (Huget), nous inculquent ça.

La promesse a été tenue : la victoire en Champions Cup n'a effectivement pas entamé votre appétit.

Au contraire. La Coupe d’Europe était dans la tête de tout le monde car ça fait des années que l'on échouait en demi-finale. Là, il y a eu le titre au bout avec un beau parcours. Mais l'on s’est vite replongé dans le Top 14. Dès mardi, tout le monde s'est remis au travail. Ce serait un peu bête de lâcher maintenant alors que l'on a été dans les deux premiers toute la saison. Il y a l'envie d’être en demi-directe, de sauter le barrage pour avoir une semaine de régénération. Il y a eu beaucoup de blessés cette année, avoir un week-end de libre serait bien.

Personnellement, vous êtes sur une pente ascendante depuis votre reprise. Quelles sont les sensations ?

J’espère que ça va aller de mieux en mieux. Je ne pensais pas que j’aurais mis plus de deux mois à revenir pour une déchirure. Il y a encore des petites sensations bizarres, c'est un muscle important dans notre sport. J’ai besoin de matchs comme ça pour retrouver de bonnes sensations et mon niveau. Je suis content d'avoir joué 80 minutes.

Il y a le 8/8 au pied qui doit aussi vous réjouir, non ?

Ça fait du bien de faire 100 % pour l’équipe et aussi personnellement. Romain (Ntamack) aussi a fait 100 % la semaine passée. Cette qualité de buteurs, c'est très bien pour l’équipe.

Vous êtes hors-jeu !

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