Abonnés

Lassalle, comme un pilier

Par Jean-Pierre Dunand
  • Lassalle, comme un pilier Lassalle, comme un pilier
    Lassalle, comme un pilier Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

À 34 ans le deuxième ligne, qui a déjà décroché un titre en Pro D2 avec Oyonnax, un autre en Top 14 avec Castres, s’impose comme un garant des valeurs des Oyomen.

Avec son compère Valentin Ursache, mais aussi avec Joe El Abd, Thibault Lassalle fait partie de ceux qui ont fait naître les Oyomen. Tous trois étaient arrivés en même temps dans le Haut-Bugey, en juillet 2012. Dix mois plus tard ils partageaient la double joie d’un titre de champion de France de Pro D2 et d’une accession au Top 14. Le deuxième ligne se souvient : « je sortais de deux grosses blessures et de saisons en demi-teinte avec Agen. Ma venue à Oyonnax a marqué pour moi un véritable renouveau, elle a lancé ma carrière. » Les souvenirs défilent comme celui de la bande des quatre mousquetaires formée avec Antoine Tichit, Damien Lagrange et Christophe André. Comme celui surtout de cette sixième place décrochée dans le Top 14 et de ce barrage perdu d’un rien à Toulouse. « Il n’y a que du bon à retenir de ces trois saisons passées à Oyonnax », explique celui qui en 2015 fit le choix de tenter l’aventure à Toulon. « Entre Top 14 et Champions Cup j’ai disputé 18 matchs, mais j n’ai pas réussi à trouver ma place. Je n’étais pas épanoui. Une carrière est courte, j’avais envie de retrouver Christophe Urios, Joe El Abd et les joueurs que j’avais côtoyés à Oyonnax, comme Antoine Tichit qui pour moi est comme un frère. J’ai rejoint Castres. J’ai adoré ce club, cette ville. J’ai vécu des moments merveilleux avec en point d’orgue le titre en 2018. »

Garant des valeurs

Après trois saisons dans le Tarn, retour dans l’Ain. « Joe a été le fil conducteur. C’est grâce à lui si je suis revenu à Oyonnax. Je n’étais pas totalement convaincu quand il m’a proposé de le suivre. J’avais déjà vécu tant de belles choses dans ce club. Je savais que forcément ce serait différent. Après deux saisons passées ici, je ne regrette pas mon choix. Des choses ont changé depuis 2015, c’est un autre contexte, une autre histoire, mais avant toute chose en venant à Oyonnax je savais que j’allais travailler avec des gens de confiance. Je savais que le plaisir serait encore au rendez-vous. »

Dans le club qui l’avait lancé, Thibault Lassalle a trouvé sa place, celle d’un véritable pilier garant des valeurs qui ont forgé les Oyomen : « Il y a eu un énorme travail en direction des jeunes et avec eux je me régale. Sans tomber en aucune manière dans la nostalgie nous sommes avec Valentin dans la transmission, en étant convaincus que tous ensemble nous avons notre propre histoire à écrire. Si les années passées en Top 14 ont fait rêver il ne faut pas croire que pour un club et une ville comme Oyonnax elles s’inscrivent dans la norme. Les dirigeants se battent pour qu’Oyonnax soit dans le haut de Pro D2 et puisse être là aujourd’hui à lutter pour une place en finale. Oyonnax ce n’est pas Perpignan. »

Le constat ne remet nullement en cause l’ambition qui portera les Oyomen face aux Catalans : « Une phase finale constitue un moment exceptionnel. Il faut la vivre avec envie, sans rien s’interdire. Je vais avoir 34 ans. Il ne m’en reste pas beaucoup à jouer. Je souhaite même que ce soit la dernière, ce qui voudrait dire que nous avons touché le Graal… »

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?