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Agen : souffrons sous la pluie !

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    Agen : souffrons sous la pluie ! Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Le SUA n’a pas fait mieux qu’à l’ordinaire. Il aura pu au moins entendre la voix de ses supporters. Mince satisfaction.

Agen aura au moins eu cette primauté. Le Stade Armandie a reçu du public, une première dans notre championnat depuis le second confinement. 1 000 personnes sont venues encourager ce SUALG en perdition malgré le froid et la pluie. Ils étaient sans doute les vrais héros de la soirée, avec même une fanfare pour donner le maximum de convivialité à ce match isolé, reporté à cause du Covid.

On a juste regretté quelques quolibets injustes à l’endroit de l’arbitre, comme si les décisions de M. Cardona avaient fait basculer la rencontre. Avec un 49-3, on préfère retenir les applaudissements offerts aux joueurs qui sortaient, ou aux clameurs qui ont soutenu telle ou telle percée, telle ou telle course intéressante ou telle ou telle mêlée conquérante (il y en eu deux ou trois). Autant de faits isolés et vains, évidemment.

Il n’y aura pas grand-chose de positif à retirer de ces 80 minutes, de ces six essais encaissés contre zéro, sept en fait puisque l’UBB se vit refuser un bel essai en toute fin de match avec Higginbotham en bout de ligne. Régis Sonnes ne chercha pas à vendre du rêve. Au SUA, tout le monde attend que cette saison de cauchemar se termine : « Il reste deux matchs. C’est long, oui, et pas que pour moi. »

Jegerlehner se prépare à reprendre le flambeau

À quoi se raccrocher ? À ces cinq premières minutes assez intenses peut-être, Agen exerça une forme de pression sur l’adversaire : « Oui, un gros travail des avants et puis sur une chose simple, une passe, il y a un essai pour l’adversaire derrière. » Allusion au premier essai bordelais sur l’interception d’une passe de Paul Abadie par Cameron Woki et une course solitaire de plus de 60 mètres. Premier coup de poignard. Il révélait l’impuissance et les limites de cette équipe. Le manager lot-et-garonnais peina à trouver un vrai motif de satisfaction : « Disons que les phases longues, défensivement, on a su les tenir. Mais vous serez d’accord pour dire que ce n’était pas un match très élevé en termes de rythme. » Avant de conclure : « Vivement la fin, vivement la saison prochaine ! » On le comprend, il n’y avait pas grand chose de plus à dire. Si ce n’est que sans une pluie battante, les Agenais auraient sans doute ramassé encore plus. Et puis, les statistiques indiquaient qu’en 2021, le SUALG a encaissé 48 points en moyenne, vendredi soir, il y en a eu 49. Agen était donc à son niveau, à peu de choses près. Le troisième ligne Jessy Jegerlehner fait partie de ceux qui sont censés devenir des cadres du SUA dans le futur, il devrait retrouver le goût de la victoire en Pro D2, endurci par ces matchs de galère en Top 14. un confrère l’interrogea sur les propos de Mathieu Barrau, le préparateur physique démissionnaire qui a évoqué une mauvaise ambiance dans les vestiaires avec des « brebis galeuses » y compris parmi les joueurs qui vont rester. « C’est à nous, les jeunes, de prendre le relais et le flambeau. Vous savez cette ambiance, elle vient surtout de l’angoisse et de la frustration de ne pas avoir connu de victoires. C’est un tout. Je pense que tout reviendra positif avec la reprise d’une nouvelle saison en Pro D2, nous allons retrouver un bon groupe. »

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