Abonnés

Perpignan et Vannes : demi-finalistes sur la réserve

Par Émilien VICENS
  • PERPIGNAN LE 14 MAI 2021 / SPORT / RUGBY A XV / PRO D2 / DERNIERE JOURNEE / USAP VS RC VANNES / STADE AIME GIRAL DE PERPIGNAN / MATHIEU ACEBES
    PERPIGNAN LE 14 MAI 2021 / SPORT / RUGBY A XV / PRO D2 / DERNIERE JOURNEE / USAP VS RC VANNES / STADE AIME GIRAL DE PERPIGNAN / MATHIEU ACEBES Independant - Clementz Michel
Publié le
Partager :

Perpignan et Vannes sont désormais tournés vers leur demi-finale respective et abordent deux semaines de préparation cruciales, où la gestion de l'aléa Covid-19 devrait prendre une ampleur plus ou moins importante.

Ils y sont. Après plusieurs mois d’attente et de préparation, plus rien ne les sépare désormais du rendez-vous le plus important de leur saison. Après s’être affrontés à Aimé-Giral, vendredi lors de la trentième et dernière journée de la phase régulière (lire ci-contre), Perpignan et Vannes attendent impatiemment les demi-finales de Pro D2, le 29 mai. Pour retrouver l’élite chez les uns, pour passer un cap chez les autres… Catalans et Bretons n’ont plus à prouver leurs ambitions, tant ils ont dominé l’exercice 2020-2021. Pour certains, ces deux épouvantails de l’antichambre se sont donné rendez-vous au GGL Stadium, début juin pour se disputer le titre. Mais plus que jamais cette saison, beaucoup d’incertitudes entourent les phases finales. Sportives, naturellement, mais aussi sanitaires. La semaine dernière, la Ligue Nationale de Rugby a tranché : si une formation de Top 14 ou de Pro D2 est touchée par des cas de Covid-19 lors des matchs éliminatoires, elle devra tout simplement déclarer forfait et abandonner ses rêves de victoire finale. En marge de leur préparation, l’Usap et le RCV vont devoir appréhender cet aléa.

Stage longue durée pour Vannes, trois petits jours pour l'Usap

Relativement épargnés cette saison, les Sang et Or ont conscience qu’une nouvelle épidémie au sein du club tomberait au plus mauvais moment. Mais les hommes de Patrick Arlettaz refusent de tomber dans la psychose et souhaitent se concentrer sur le rugby, et rien que sur le rugby. "Nous nous appliquons déjà une rigueur, mais le risque zéro n’existe pas. Nous avons tous des épouses qui travaillent, des enfants qui vont à l’école. La bulle n’est pas imperméable", prévient le capitaine Mathieu Acebes. "Nous faisons appel à la responsabilité de chacun, à l’entraînement et surtout lorsque l’on rentre à la maison. Ça fait un petit moment que l’on en parle. Les joueurs font des efforts extraordinaires pour réduire au maximum les risques", salue l’entraîneur Gérald Bastide. Après un début de semaine allégé, les Catalans prendront la direction du Domaine de Falgos dans les Pyrénées-Orientales pour un stage de trois jours, avant de revenir à Perpignan pour l’ultime semaine d’entraînement.

De son côté, c’est un tout autre parcours du combattant qui attend Vannes avant sa demie. La formation bretonne vient d’être touchée par le virus et a vécu des dernières semaines mouvementées. Un sérieux coup d’arrêt juste avant les phases finales. De fait, Jean-Noël Spitzer et le staff vannetais ont dû revoir toute leur préparation. "Quand le Covid s’installe dans un club, il faut compter trois semaines pour s’en débarrasser. J’espère que la page est tournée, car nous sommes en déficit de travail et de rugby. On avait planifié complètement autre chose. Le temps va être compté, mais nous n’avons pas le choix", déplore le manager du RCV. Hier, les coéquipiers de Joe Edwards ont débuté un stage de huit jours à Arzon. Suffisant pour retrouver leur meilleur niveau ? Réponse dans un peu moins de deux semaines.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?