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Biarritz pense déjà au barrage

Par Pablo ORDAS
  • Lucas PEYRESBLANQUES of Biarritz  during the Pro D2 match between Perpignan and Biarritz at Stade Aime Giral on April 8, 2021 in Perpignan, France. (Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport) - Lucas PEYRESBLANQUES - Stade Gilbert Brutus - Perpignan (France)
    Lucas PEYRESBLANQUES of Biarritz during the Pro D2 match between Perpignan and Biarritz at Stade Aime Giral on April 8, 2021 in Perpignan, France. (Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport) - Lucas PEYRESBLANQUES - Stade Gilbert Brutus - Perpignan (France) Icon Sport - Icon Sport
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Bien terminer la saison régulière et ne pas blesser de joueurs seront les principaux enjeux de ce dernier match avant les phases finales.

On a déjà vu des matchs de fin de saison plus exaltants, qu’on se le dise. Après tout, les Biarrots sont assurés de finir troisièmes, les Rouennais ont validé leur maintien pour la saison prochaine et la rencontre de vendredi n’aura pas de grands enjeux. "Le but, c’est de finir la phase régulière avec une prestation réussie. On a envie de gagner, mais l’échéance la plus importante, c’est la semaine prochaine", rappelle Matthew Clarkin. Certains joueurs seront d’ailleurs ménagés vendredi. En fait, un des véritables objectifs des Biarrots sera de sortir un match propre et d’engranger la confiance qu’ils peuvent, sans remplir les rangs de l’infirmerie qu’ont récemment rejoints Svenn D’Hooghe (commotion) et Luka Azariashvili (entorse d’une cheville). La blessure de ce dernier a clairement mis les Rouge et Blanc dans l’embarras, puisqu’ils avaient déjà perdu Giorgi Nutsubidze quelques jours plus tôt. À droite, aujourd’hui, ils n’ont plus que Vakhtangi Akhobadze et l’infatigable Guy Millar.

Millar, le taulier

Arrivé il y a trois ans au BO, le pilier australien est devenu un des tauliers de la mêlée basque, ainsi qu’un modèle de longévité sur une saison. Il avait disputé vingt-neuf matchs sur trente la première année (vingt-deux titularisations), vingt l’an dernier (alors que le championnat avait été arrêté après vingt-trois journées) et cette année Millar est parti sur les mêmes standards (vingt-huit feuilles). Il devrait battre son record avec l’arrivée des phases finales. "Guy, c’est l’image de la constance, à la fois par sa présence aux entraînements et aussi par ses performances, apprécie Clarkin. Pour quelqu’un qui joue autant, il ne déçoit quasiment jamais. C’est une valeur sûre au sein de notre effectif."

Capable d’enchaîner les matchs en tant que titulaire sans broncher (il en avait joué neuf d’affilée l’an dernier), aussi à l’aise à droite qu’à gauche de la mêlée, Millar est une denrée rare, c’est une évidence. Cette saison, on l’a vu jouer les deux premiers tiers du championnat avec le numéro un dans le dos puis, au gré des blessures, le staff rouge et blanc lui a demandé de glisser de l’autre côté de la première ligne. "C’est le type de joueur que tu rêves d’avoir au sein de ton effectif, poursuit le directeur sportif du BO. Il a grandement participé au fait qu’on arrive à se qualifier pour ces phases finales. Maintenant, c’est le moment d’en profiter."

Au quotidien, le garçon est, paraît-il, très agréable et gros travailleur "En plus de son métier de rugbyman, il est très impliqué dans une entreprise familiale dans le domaine de l’informatique, détaille Clarkin. Il a un train de vie assez particulier. Il dort très peu, se lève très tôt pour travailler et apparemment ça lui va bien. Il est toujours de bonne humeur, présent… Rien à redire. Ah si. Tu peux le trouver au club, n’importe quel jour de l’année, en hiver et en short, claquette, tee-shirt. Je ne pense même pas qu’il ait de pull. S’il en a dans son placard, je ne l’ai jamais vu en porter." Que le staff biarrot se rassure. Les températures devraient être douces les prochains jours. Guy Millar, même sans pull, ne devrait pas attraper froid, et donc être en pleine forme pour la réception de Rouen, puis les phases finales.

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