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La culture de la gagne rochelaise

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Métamorphosé depuis l’arrivée de Ronan O’Gara, le Stade rochelais est désormais habité par la culture de la gagne...

 

Rendez-vous compte : il y a sept ans, Uni Atonio, Romain Sazy, Kevin Gourdon et Levani Botia étaient tous vaincus par le Stadoceste tarbais dans un match de Pro D2 dont on a tous oublié la physionomie. Il y a sept ans, La Rochelle n’était qu’un club ambitieux de la deuxième division professionnelle et, à sa tête, Vincent Merling était probablement à des années-lumière d’imaginer que son « bébé » disputerait une finale de Coupe d’Europe en 2021, qui plus est face au club le plus titré de la compétition. C’est une belle histoire, n’est-ce pas ? C’est surtout une belle histoire qui n’a pas vocation à s’arrêter là, tant la soif de vaincre de Ronan O’Gara, le nouveau patron sportif du club, semble, à bien des égards, inextinguible et, en tout état de cause, contagieuse. Il y a peu, « Rog » écrivait dans The Irish Examiner : « Je ne vois pas le fait d’être en quart de finale ou en demi-finale de Champions Cup comme quelque chose d’énorme. Ça me prend la tête quand je vois qu’on dit qu’on peut « éventuellement » arriver à gagner. Je veux gagner des choses maintenant, pas éventuellement. Heureusement, nous sommes en train d’éliminer cette ambition limitée petit à petit. » De toute évidence, l’ancien demi d’ouverture du Munster a su transmettre son devoir d’excellence à ses hommes et, cette saison, les coéquipiers de Romain Sazy, finalistes de la Champions Cup et dauphins de Toulouse en championnat, sont simplement inarrêtables.

Levani Botia sera-t-il rétabli ? 

Existe-t-il une ombre au tableau, néanmoins ? Disons que la blessure au genou de Levani Botia, survenue dimanche après-midi contre les Leinstermen, n’est pas la meilleure des nouvelles au moment où les Rochelais s’apprêtent à affronter l’un des rideaux défensifs les mieux organisés du vieux continent. Botia, l’homme et demi de l’attaque rochelaise, permet depuis toujours aux Jaune et Noir de renverser la pression quand celle-ci est à son apogée, que ce soit d’une charge monumentale ou d’un plaquage renversant. Sera-t-il rétabli le 22 mai prochain, lorsque les Maritimes s’avanceront dans le temple du rugby ? Difficile à dire. Mais lorsque l’on écoute « Rog » parler de son trois-quarts centre, on comprend mieux quelle importance revêt Botia dans ce système de jeu : « Levani Botia ? C’est juste la chose la plus effrayante que j’ai vu courir vers moi… »

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