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Le Top 14 est tout puissant

Par Léo FAURE
  • Grégory Alldritt et les Rochelais se retrouveront en finale face aux Toulousains. Photo Icon Sport
    Grégory Alldritt et les Rochelais se retrouveront en finale face aux Toulousains. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Souverains de cette saison de Coupe d’Europe depuis ses premières joutes, les clubs français monopolisent les places en finale. En force...

Sept clubs français au rendez-vous des huitièmes de finale ; cinq à l’étape suivante, parmi le grand 8 européen. Trois en demi-finales et, donc, une affiche franco-française le 22 mai prochain, à Twickenham, où quelques 10 000 personnes auront le privilège de pénétrer l’enceinte du temple du rugby pour y assister, au choix, au cinquième sacre toulousain ou le premier de l’histoire rochelaise. En ajoutant la présence de Montpellier, la veille (21 mai) en finale du Challenge Cup, on saisit bien la tendance du moment : le rugby français règne sur l’Europe des clubs. Pour l’anecdote, on aura noté que ce sont, aussi, les clubs qui trustent les deux premières places du Top 14 qui auront rendez-vous en finale continentale. Dominants, vous avez dit ?

À la force du muscle

Ce constat, en fait, ne tient pas de l’anecdote. Toulouse et La Rochelle sont effectivement des équipes en pleine bourre, armées dans toutes les lignes et capables d’actions de grandes classes, grâce à la vitesse de leurs trois-quarts. Pourtant, c’est devant que les deux clubs construisent leur hégémonie, avec quelques joueurs aux dimensions physiques hors normes.

C’est ainsi que Toulouse a lentement fait céder l’UBB, samedi. C’est également dans le défi physique direct que La Rochelle a finalement fait exploser le Leinster, le lendemain. À la force du muscle. Pas une moindre affaire. « Les atouts du Stade rochelais sont évidents et ils tournent tous autour de leur densité physique » analysait déjà Alex Sanderson, l’entraîneur de Sale, avant le quart de finale. Avant d’illustrer : « À Sale, nous avons ce truc de la pêche au requin. Nous ciblons quelques joueurs chez nos adversaires, qui sont les appâts vers lesquels nos requins doivent se concentrer. Ces appâts, ce sont ceux qui donnent tout l’élan au jeu de l’équipe adverse. Le problème, avec La Rochelle, c’est qu’au moins la moitié de l’équipe rochelaise pourrait avoir ce statut d’appât. Vous ne pouvez pas cibler une demi-équipe, c’est impossible.»

Monstres et compagnie

La Rochelle est, en effet, la première équipe à avoir aligné un paquet d’avants d’une tonne. Officiellement, Wardi est annoncé à 110kg, Alldritt à 115kg, Skelton à 134kg et Atonio à 145kg. Des monstres, tous titulaires face au Leinster, qui ont fini par détruire la belle machine irlandaise et qui retrouveront sur leur route leurs jumeaux toulousains, à Twickenham : Kaino (105kg), Elstadt (117kg), Faumuina (130kg) et Tekori (132kg) sont certainement les plus à même de contrer la puissance de feu rochelaise. C’est certainement dans ce défi direct que se jouera la finale, bien avant les talents électriques des Dupont, Kolbe, Leyds ou Dulin dans les lignes arrières.

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