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La dragée haute !

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La défaite fut bien moins écrasante que ce qui était annoncé. Les Bordelais n’ont finalement pas trop souffert de leur préparation tronquée. 

L’UBB continue à vivre son destin cruel de sacrifiée de la Covid-19. Son parcours européen s’est donc arrêté en cette froide après-midi du 1er mai, la tête haute toutefois. Il n’y avait que 14-9 à la 70e. Les pronostics pessimistes qui agitaient le spectre des 40 points n’ont donc pas été vérifiés. Mais ceux qui les ont faits, pensaient sans doute que le XV aligné serait très handicapé, voire décimé, il avait finalement assez bonne allure.

Les joueurs touchés par le virus avaient été déclarés aptes in extremis. Mais avec une préparation particulièrement perturbée : « On a récupéré des joueurs qu’on n’avait pas vus depuis dix jours, précisa Christophe Urios. Petti, Higginbotham et Cordero nous ont rejoints en van pour la mise en place. On les a à peine reconnus, ça faisait si longtemps », soulignait Christophe Urios.
Avec huit joueurs touchés, et trois semaines sans match, la performance des Bordelais fut donc méritoire, sans doute ont-ils grillé leurs cartouches en première période, quand ils ont gagné la bataille de l’occupation et de la possession. Ils ont même commencé la bataille par une statistique assez hallucinante : six pénalités contre zéro en leur faveur. Il y avait de quoi être optimiste : « Optimiste, je l’ai été jusqu’au bout », renchérissait le manager qui se refusa à avancer l’argument de la condition physique pour expliquer la baisse de régime en deuxième période. « Non, je n’ai pas trouvé. C’est plus dans l’organisation de notre jeu que nous avons été en difficulté. »

Un jeu inefficace près des lignes

C’est un fait, l’UBB n’a pas su déséquilibrer la défense adverse sur des actions posées ou sur des situations de possession près des lignes. Jefferson Poirot regrettait ces moments où tout aurait pu basculer. « Je considère qu’on a eu des occasions. Je pense que nous avons eu plus d’occupation qu’eux dans les 22 mètres adverses. Ils ont marqué des essais de loin, alors que nous, nous avons pilonné près de leur ligne. Mais sans être efficaces, sans être « tueurs. »

Jusqu’à la 70e. Les Bordelais souffraient un peu mais on les sentait capables de placer un coup de poignard qui aurait renversé le match. « Nous étions optimistes à la mi-temps, on en avait encore sous la pédale. Mais nous n’avons pas su garder le tempo de la première période. Mais on peut identifier ce sur quoi on doit progresser. Peut-être qu’on aura encore un quart ou une demie, voire une finale à jouer dans les prochaines semaines et que nous aurons amélioré des choses grâce à ce match. » Bordeaux n’a pas su se montrer tranchant, même si Jalibert a beaucoup tenté et si, au moins deux coups du sort ont joué en sa défaveur. Ce carton jaune subi par Woki pour un en avant volontaire sur passe au pied adverse : « Je l’ai trouvé très sévère, commentait Urios. On voyait bien qu’il ne voulait pas « tuer » l’action, mais ramener le ballon chez nous. Mais le match ne s’est pas joué là. » Ou alors cette sanction d’Alexandre Roumat à la vidéo pour un plaquage à retardement sur Dupont. Un geste évitable qui offrit un « plus huit » à Toulouse (14-6, 64e). Dans ce contexte, les Bordelais n’avaient pas besoin de ça.

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