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La rage de vaincre

Par Jean-Pierre Dunand
  • La rage de vaincre
    La rage de vaincre - JEAN FRANCOIS BASSET
Publié le
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Les Haut-Bugistes, vite réduits à quatorze, ont montré leur caractère pour renouer avec la victoire.

Battue à domicile par Colomiers puis défaite à Grenoble, l’équipe de l’Ain ne pouvait imaginer voir la triste série se poursuivre, au risque de devoir abandonner ses espoirs de qualification. Ainsi, au fond du vestiaire oyonnaxien, un mot d’ordre avait été lancé avant la réception de Béziers : « la rage de vaincre ». Cette rage a porté les Oyomen, dans un début de rencontre qui, très vite, leur permit de prendre leurs distances mais aussi lors d’un second acte disputé à quatorze après l’expulsion du pilier Tommy Raynaud. « C’est la deuxième fois que nous nous imposons face à Béziers en ayant reçu un carton rouge. C’est une bonne performance », soulignait Joe El Abd, plus enclin à mettre en avant cette victoire, traduisant le caractère de son groupe, qu’à évoquer d’éventuels regrets laissés par un bonus soufflé en fin de match par l’opiniâtreté biterroise ou qu’à s’appesantir sur le troisième carton rouge écopé par l’un de ses joueurs en trois matchs. « Il est évident que nous devons travailler pour nous montrer plus disciplinés. Il y a ce carton rouge mais aussi les deux essais que nous avons concédés après avoir commis des fautes au sol. »

Jouer dans les espaces

Étienne Herjean, à la pointe du combat, partage l’analyse : « C’est un secteur toujours sensible. Notre approche était de moins chercher à gratter mais elle n’a pas toujours été respectée. » À cette note négative, qui coûta aux Aindinois un petit point supplémentaire, le troisième ligne peut opposer la satisfaction d’avoir inscrit un essai digne d’un trois-quarts en trouant la défense biterroise sur un double crochet. « L’une des consignes était de tenir le ballon pour chercher à jouer dans les espaces. Elle a bien été respectée en première période avec cette relance d’Aurélien Callandret qui ouvre la porte pour Herjean », explique Joe El Abd, en saluant la polyvalence de son joueur, habitué à évoluer à l’aile mais titularisé pour la troisième fois en numéro 15.

« La première fois, c’était à Biarritz », explique le couteau suisse oyonnaxien. « J’avais pris du plaisir. évoluer dans le champ profond me plaît, j’aime relancer de loin » insiste-t-il comme pour inviter son entraîneur à lui renouveler sa confiance à ce poste… peut-être lors du prochain voyage à Nevers, pour un autre match déterminant. Joe El Abd n’en écarte pas l’hypothèse : « Il faudra garder cette rage de vaincre que l’on a eu face à Béziers pour le match à Nevers et pour toute la fin de saison. C’est la base. Après notre faux pas à domicile face à Colomiers, il était capital de nous imposer face à Béziers, pour nous remettre en confiance dans la perspective de la phase finale et, surtout, pour demeurer en situation d’y participer. Nous avons fait un pas dans la bonne direction face à Béziers. Il en reste d’autres à faire… et des choses à corriger. »
 

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