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Soyaux-Angoulême réussit le coup parfait

Par Pierre Baylet
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Bien aidés par la baisse de régime landaise, les Charentais ont remporté leur première finale pour le maintien.

Au bout d’un âpre combat indécis jusqu’à la dernière seconde, les hommes de Vincent Etcheto ont donc réussi dans leur entreprise de venir s’imposer dans les Landes pour espérer encore. Le manager des Violets était bien sûr tout sourire après cette victoire, même s’il reste lucide : « Nous restons en vie, même si les résultats de la soirée ne nous aident pas. La satisfaction ce soir vient de notre état d’esprit qui nous permet de continuer à y croire. Il nous reste cinq rencontres, si nous les remportons toutes je suis sûr que nous nous sauverons, si on en perd une ce sera difficile, si on en perd deux, on est morts. Mais peu importe, nous construisons pour l’avenir, que ce soit en Pro D2 ou au niveau inférieur. C’est peut-être ce qui fait que nous nous mettons un peu moins de pression. »

Moins de pression, mais pas moins d’envie. Car même si Soyaux-Angoulême n’a pas tout maîtrisé dans cette rencontre, au fur et à mesure que celle-ci avançait, on sentait les Charentais de plus en plus affamés. L’essai qui leur a permis de passer en tête à la 62e minute y est certainement pour beaucoup, qui leur a redonné des forces supplémentaires s’illustrant dans leur farouche défense en fin de match. De quoi trouver pour la suite des raisons d’espérer.

Désespérants Montois

Il faut dire que les Montois les ont bien aidés à croire en leur étoile. Car ces derniers, capables de repasser en tête juste avant la pause en inscrivant un essai alors qu’ils étaient en double infériorité numérique, n’ont pas su, comme trop souvent cette saison, finir le travail. On l’avait dit avant ce match, le manque de constance est le mal récurrent de cette équipe, et cela s’est encore vérifié ce soir. Comme si les coéquipiers de Manu Saubusse ne tiraient aucune leçon de leurs erreurs passées.

Comment peut-on, par exemple, abandonner le ballon pendant plus de vingt minutes en seconde période à un adversaire qui joue sa survie et qui est encore dans le match ? Ce scénario ressemble comme un frère à ceux déjà vus cette saison face à Oyonnax, Valence, Montauban. Alors qu’il avait l’occasion de souffler enfin, le Stade montois se retrouve donc, comme chaque semaine, au pied du mur et le couteau sous la gorge, obligé d’aller faire un exploit le week-end prochain à Rouen. Mais vu l’abattement des troupes après cette défaite, on commence à douter que les miracles puissent longtemps se renouveler. D’autant qu’après une succession de treize rencontres sans repos, la fatigue est là et le calendrier à venir n’est pas particulièrement réjouissant. Pour les Montois, le sprint final semble bien mal engagé.

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